LA KINÉSIOLOGIE
Étymologiquement, la kinésiologie signifie la science du mouvement et vient du grec κίνησις, kinésis, « mouvement » et de λόγος, logos «étude, science».
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Séance de kinésiologie

Les phrases qui vous piègent (sans que vous le sachiez)

09/12/2025

Les phrases qui vous piègent (sans que vous le sachiez)

Notre cerveau a un objectif premier : nous maintenir en sécurité.

Pour y parvenir, il adopte une politique simple : celle du moindre effort. Il automatise tout ce qu’il peut, crée des habitudes, des croyances, et des réactions « par défaut » pour économiser de l’énergie. Mais quand ces automatismes sont nourris par des mots mal choisis, ils deviennent des freins invisibles. Par exemple, dire « Je suis stressé·e » ou « J’ai des insomnies » revient à s’approprier un état comme une partie de soi. Résultat : le cerveau considère que ce stress ou ces insomnies font partie de votre identité… et aura d’autant plus de mal à les « lâcher ».

 

De même, « Il faut que… » génère une obligation, une pression, qui active des résistances. À l’inverse, « Je choisis de… » ouvre un espace de liberté et de possibilité.

Les mots ne sont pas neutres : ils programment votre cerveau pour la sécurité… ou pour le changement.

 

Le cerveau : un gardien de la sécurité avant tout

 

Votre cerveau a pour priorité absolue de vous protéger. Toute menace (réelle ou perçue) active des mécanismes de défense : stress, évitement, ou résistance.

Une autre de ses priorités est d'économiser de l’énergie : Pour éviter l’effort, il automatise. Les habitudes, même limitantes, sont des raccourcis rassurants. « Je suis comme ça » ou « C’est toujours comme ça » sont des phrases qui verrouillent ces automatismes.
Exemple : « Je suis anxieux·se » devient une identité. Le cerveau va alors chercher des preuves pour confirmer cette croyance, et rejeter ce qui la contredit.→

-> Conséquence : Les mots qui décrivent un problème comme permanent ou inévitable renforcent son emprise.

 

Les phrases-pièges : quand le langage renforce les blocages

 

Voici des formulations courantes qui piègent, et comment les transformer :

 

Phrase-piège Pourquoi ça bloque Alternative 
« Je suis stressé·e » Le cerveau l’interprète comme une identité « Je ressens du stress en ce moment. »
« Il faut que je… » Crée une obligation, donc une résistance « Je choisis de… »
« Je n’y arrive jamais » Généralisation = preuve pour le cerveau « Cette fois, c’est difficile. »
« Je dois changer » Pression = peur de l’échec « J’explore de nouvelles façons de faire. »
« Mon mal au dos » Appropriation de la douleur « En ce moment, mon dos me signale une tension / un inconfort. »

 

 

Pourquoi ça marche : Les alternatives désidentifient (ce n’est pas vous, c’est un état temporaire) et ouvrent des possibilités (choix, exploration).

 

La science derrière les mots

 

  • Neuroplasticité : Le cerveau se reconfigure en fonction de ce qu’il entend. Répéter « Je suis nul·le » active les circuits de la peur. « J’apprends » active ceux de la croissance.
  • Défusion neuronale : En kinésiologie, on travaille à « débrancher » l’identification aux pensées limitantes. Par exemple, visualiser la phrase « Je ne peux pas » comme un nuage qui passe, sans s’y accrocher.
  • Études : Des recherches en psychologie cognitive montrent que les formulations positives améliorent la résolution de problèmes et réduisent le cortisol (hormone du stress).

 

Applications pratiques : rééduquer son langage

 

Voici quelques astuces pour rééduquer votre façon de parler :

 

  • Remplacer l’appropriation par l’observation

« Je suis en burnout » → « Je traverse un épisode de burnout. »
« J’ai peur de l’échec » → « Je remarque une appréhension face à l’inconnu. »

 

  • Transformer les obligations en choix

« Je dois faire du sport » → « Je choisis de bouger pour me sentir mieux. »
« Il faut que je réussisse » → « J’ai envie de progresser à mon rythme. »

 

  • Utiliser des mots « légers »
    Privilégiez des verbes comme « explorer », « essayer », « découvrir » plutôt que « devoir », « réussir », « vaincre ».

 

Conclusion : Devenir l’auteur de ses mots

 

Votre cerveau n’est pas votre ennemi : il suit simplement les instructions que vous lui donnez, souvent sans en avoir conscience. En choisissant vos mots, vous reprogrammez ses automatismes. Le changement ne commence pas par la volonté, mais par le langage.

 

En résumé :

  1. Éviter les formulations négatives (qui activent la peur de perdre).
  2. Mettre en avant les gains (même petits).

Cicatrices, mémoires de peau : comment la kinésiologie aide à s’en réconcilier

26/10/2025

Cicatrices, mémoires de peau : comment la kinésiologie aide à s’en réconcilier

Que sont les cicatrices ?


Une cicatrice, c’est avant tout le signe que notre corps a guéri. Une coupure, une opération, une brûlure… La peau se referme, mais elle ne revient jamais tout à fait comme avant. Ce petit relief, cette zone plus claire ou plus foncée, c’est la mémoire visible d’un événement passé.


Il existe plusieurs types de cicatrices :
    • Hypertrophiques : en relief, rouges ou épaisses, mais limitées à la zone initiale. 
    • Chéloïdes : elles débordent largement, sont souvent douloureuses ou démangent. 
    • Atrophiques : creusées ou en creux, comme dans le cas de certaines cicatrices d’acné. 
    • Blanches ou plates : discrètes, mais parfois encore sensibles au toucher.

 

Cicatrice chapitre d'un livre

 

 

Une cicatrice, c’est comme un chapitre d’un livre : 

elle marque la fin d’une épreuve, mais elle en garde la trace. 

 

 

 

 

Quand la cicatrice pèse plus que la blessure


Pour beaucoup, une cicatrice n’est pas qu’un souvenir. C’est une marque qui renvoie à un moment vulnérable : un accident de voiture, une chute, une agression, une maladie, une chirurgie lourde, une fausse couche, une césarienne… Derrière chaque cicatrice, il y a une histoire.
Et parfois, cette histoire n’a pas été digérée :
    • Certaines personnes évitent de se regarder dans le miroir. 
    • D’autres cachent la zone, sans même en être conscientes. 
    • Il arrive aussi qu’on ressente de l’émotion (tristesse, colère, peur) rien qu’en touchant la cicatrice. 


« Ces réactions sont naturelles. Elles montrent que le corps a guéri… mais que l’esprit, lui, a encore besoin de temps. »
Pourquoi ? Parce que les cicatrices ne laissent pas toujours une trace uniquement sur la peau. Les fascias (tissus conjonctifs qui enveloppent nos muscles et organes) et le système nerveux enregistrent les chocs physiques et émotionnels. Une cicatrice peut ainsi maintenir le corps en état d’alerte, générant des tensions, des compensations posturales, ou même des troubles du sommeil et de l’anxiété.


Fascias

 

 

 

 Les fascias sont comme des toiles d’araignée : ils relient tout notre corps. 

 Quand une zone est bloquée, c’est toute la structure qui en pâtit. 

 

 

 

 

Source photo : https://www.cliniqueops.com/pathologies-posturales/l-interet-du-traitement-des-fascias-blog-article-155-fr.htm

 

 

La mémoire invisible des cicatrices


Les tissus de notre corps conservent la trace des traumatismes, comme un disque dur qui enregistrerait chaque choc. Les fascias, en particulier, stockent les tensions physiques et émotionnelles, et peuvent perturber la communication entre le corps et le cerveau.


Exemple concret : Une cicatrice de césarienne ou d’accident peut, des années plus tard, limiter la mobilité, créer des déséquilibres posturaux, ou raviver des émotions liées à l’événement.


 

  Une cicatrice, c’est une archive.

  Elle raconte ce que le corps a vécu, mais aussi ce qu’il n’a pas pu exprimer. 

 

 

 

 

 

La kinésiologie : un dialogue avec le corps


 

 Comment agir ? 

 La kinésiologie ne cherche pas à effacer la cicatrice, mais à en apaiser la charge émotionnelle et physique.

 Voici comment :
    • Evaluation du tonus musculaire pour identifier les blocages liés à la cicatrice. 
    • Travail sur les fascias, les émotions ou encore points d'acupressure pour libérer les tensions accumulées autour de la zone. 
   • Défusion neuronale pour aider le cerveau à « mettre à jour » la mémoire du traumatisme, pour que le corps cesse de réagir comme si le danger était toujours présente (le but est d'indiquer au cerveau qu'il est possible de réagir et d'agir différemment).
    • Brain Gym : Des mouvements simples pour réactiver la plasticité cérébrale et restaurer une communication fluide entre le corps et l’esprit. 

 

 

Bénéfices :


    • Réduction des douleurs chroniques ou des sensations d’inconfort. 
    • Diminution du stress et de l’anxiété associés à la cicatrice. 
    • Retrouver une relation apaisée avec son corps. 

 

 

Que faire au quotidien ?


Auto-observation :
    • Prenez le temps de regarder et de toucher votre cicatrice, sans jugement. 
    • Observez les émotions ou sensations qui émergent : « À quel moment de ma vie cette marque me renvoie-t-elle ? » 

 

Exercices doux :
    • Respiration consciente : Posez une main sur la cicatrice, respirez profondément en visualisant la libération des tensions. 
    • Auto-massage : Avec une huile neutre, massez doucement la zone pour stimuler la circulation et la conscience corporelle. 

 

 

Conclusion : 


Vos cicatrices font partie de votre histoire, mais elles ne définissent pas votre présent. Avec les bons outils, votre corps peut apprendre à porter ces traces avec légèreté. 

Stress : quand le corps et l’esprit sonnent l’alarme

12/10/2025

Stress : quand le corps et l’esprit sonnent l’alarme

Le stress est avant tout un système archaïque, conçu pour nous permettre de s’adapter à notre environnement. Un héritage précieux de l’époque où nos ancêtres devaient chasser, fuir les prédateurs ou survivre dans un monde hostile. À l’origine, ce mécanisme était une question de vie ou de mort : face à un danger, le corps se préparait instantanément à lutter ou à fuir.
Pourtant, aujourd’hui, les menaces ont changé : plus de lions à affronter, mais des échéances professionnelles, des défis du quotidien ou des pressions sociales. Le problème ? Notre cerveau, lui, n’a pas évolué. Il réagit toujours comme si notre survie était en jeu, déclenchant la même cascade hormonale (cortisol, adrénaline)… même face à un simple email urgent ou une dispute en réunion.
Résultat ? Un système conçu pour nous sauver peut, s’il s’emballe, nous épuiser et ce selon 3 phases.

 

Les 3 phases du stress


1. Phase d’alerte : trouver une solution → le corps en mode « survie »

 

 

 

Face à un stress, notre organisme se met en état d’alerte : c’est la fameuse réaction de lutte ou de fuite dont le but est de trouver une solution  face à la situation. Le corps sécrète des hormones (adrénaline, cortisol) pour nous préparer à agir.

 

 

 

 

 Si nous trouvons une solution, le stress redescend.

 Si nous restons sans action, ces hormones s’accumulent et intoxiquent peu à peu notre système. Résultat ? Nous passons à la phase suivante,   sans même nous en rendre compte.


 Le saviez-vous ? L’inaction face au stress prolonge la sécrétion hormonale et aggrave son impact. Agir, même modestement, permet souvent de briser ce cercle vicieux.

 


2. Phase de résistance : tenir le coup à tout pris → le cerveau en surchauffe

 


Notre corps puise dans ses réserves : acides gras essentiels (oméga-3, oméga-6), vitamines B… Des nutriments indispensables au bon fonctionnement cérébral. Plus la résistance dure, plus notre capacité à réfléchir s’amenuise. Nous prenons des raccourcis, créons des croyances limitantes (« Je n’y arriverai jamais »), et épuisons nos ressources.

 

 

Conséquence : une fatigue mentale qui brouille notre jugement et nous empêche de trouver des solutions durables. Le cortisol reste élevé, ce qui peut perturber le sommeil, la mémoire, la digestion et générer des angoisses.


   À retenir : Manger équilibré (poissons gras, noix) et prendre des pauses permet de soutenir le cerveau pendant cette phase.

 


3. Phase d’épuisement : quand le corps dit « stop »

 


 

Le système nerveux parasympathique est mis à mal, ce qui déclenche des réactions inappropriées des fonctions organiques : insomnies,   troubles digestifs, douleurs inexpliquées

Le corps exprime ce que les mots ne peuvent plus dire. Pire : le stress chronique peut réorganiser   nos connexions neuronales (phénomène de défusion neuronale), renforçant des schémas de pensée négatifs et des réactions physiques   inappropriées.

 

 

 


Attention : Dans cette phase, les douleurs physiques (maux de tête, tensions musculaires) sont souvent le reflet d’un mal-être psychologique. Les antidouleurs soulagent sur le moment, mais ne règlent pas la cause.

 

A savoir :

 

Sous stress, le cortisol pousse le corps à chercher du sucre pour un boost rapide de dopamine. Problème : ce bien-être éphémère masque la peur et bloque l’action. Résultat ? On reste coincé dans un cycle de compensation, sans traiter la source du stress.


Alternative : Privilégiez les aliments riches en magnésium (chocolat noir, légumineuses) et en tryptophane (bananes, œufs) pour favoriser la production de sérotonine, l’hormone du bien-être.
    • Bougez : Même une marche de 10 minutes réduit le cortisol. 
    • Respirez : La respiration ventrale rééquilibre le système nerveux. 
    • Défusion neuronale : En prenant conscience de nos pensées (« Je stresse » ≠ « Je suis stressé(e) »), on crée un espace pour agir différemment. 
    • Parlez-en : Verbaliser brise l’isolement et clarifie les solutions. 

 

Le stress n’est pas une fatalité. En comprenant ses mécanismes, on peut réapprendre à écouter son corps et agir avant que la phase d’épuisement ne s’installe.

 

 

Comment la kinésiologie peut vous aider ?

 

 

L'évaluation du tonus musculaire permet d'identifier les sources de stress et surtout de vous aider à vous en libérer en utilisant l'outil, le plus adapté pour vous, comme par exemple :


    • Des mouvements doux et simples pour libérer les tensions et travailler sur la concentration (BrainGym, Réflexes archaïques)
    • Des points d’acupressure pour apaiser le stress.
    • Des essences florales comme les fleurs de Bach pour aider la gestion des émotions.
    • Des visualisations pour aider à surmonter une peur ou un blocage.
    • Défusion des pensées automatiques (« Je n’y arriverai jamais ») pour retrouver un mental clair. 
    • Un accompagnement pour vous aider à identifier les blocages invisibles (ex : peur inconsciente de l’autorité). 

 

Le stress n’est pas une fatalité. Que vous soyez en phase d’alerte, de résistance ou d’épuisement, la kinésiologie offre des clés concrètes pour avancer.

Spécialisée dans la gestion du stress, de l’angoisse et des troubles du sommeil, je vous accompagne pour :

✅ Retrouver un sommeil profond

✅ Diminuer l’anxiété au quotidien

✅ Repartir avec des outils adaptés à VOTRE corps 

Le Deuil en Kinésiologie : Un Chemin Vers la Résilience

14/09/2025

Le Deuil en Kinésiologie : Un Chemin Vers la Résilience


Le deuil est une expérience universelle, bien plus vaste que la simple perte d’un être cher. Il peut survenir après une dispute, une séparation, un changement majeur, ou même une prise de conscience profonde.

En kinésiologie, nous considérons le deuil comme un processus naturel, nécessaire à notre évolution. Chaque étape, bien que douloureuse, est une opportunité de transformation. Mais pour que ce processus soit complet, il faut traverser toutes ses phases sans en omettre aucune. Sinon, les émotions non résolues peuvent resurgir plus tard, parfois de manière inattendue.

 

Les Étapes du Deuil : Un Voyage Inévitable

 

Le deuil n’est pas linéaire, et sa durée varie d’une personne à l’autre. Ce qui compte, c’est de ne pas s’y attarder indéfiniment, car chaque étape doit mener à la suivante. La peur est souvent présente : peur de changer, peur de lâcher prise, peur de l’inconnu. Pourtant, c’est en acceptant cette peur que l’on avance.

 

1. Le Choc : L’Immobilisation Face à l’Inattendu


La première réaction est souvent la sidération. Le corps et l’esprit se figent, comme pour absorber l’impact. Cette phase peut être violente ou discrète, traumatisante ou passagère.

En kinésiologie, nous encourageons la personne à parler, à répéter ce qu’elle ressent. Verbaliser active l’aire de Broca, ce qui permet de calmer le système limbique et de sortir de l’émotion brute.


2. Le Déni : Le Refus de la Réalité


« Non, ce n’est pas possible. »

Le déni est une protection temporaire, une fuite face à l’inacceptable. Pour avancer, il est crucial d’aider la personne à nommer les choses, surtout dans le cas d’un décès. Prononcer le mot « mort » permet de conscientiser la réalité et de préparer le terrain pour les étapes suivantes.

 

3. La Colère : L’Énergie de la Révolte


La colère est une réaction naturelle face à l’injustice ou à l’incompréhension. Elle peut se manifester par de la frustration, de la victimisation, ou une rage diffuse.

L’enjeu ? Comprendre la source de cette colère et l’exprimer. Une colère mal canalisée peut se retourner contre soi ou contre le monde. En kinésiologie, nous travaillons à identifier les blocages pour transformer cette énergie en action constructive.


4. Le Marchandage : La Négociation Avec le Destin


« Et si j’avais fait autrement ? » « J’aurais dû… » Cette phase est marquée par la culpabilité et les regrets. Elle permet de se rassurer, de chercher un sens. Mais attention : trop de « et si » peut maintenir dans l’illusion. L’objectif est d’accepter que certaines choses échappent à notre contrôle.


5. La Tristesse : Le Lâcher-Prise


La tristesse est une étape clé, où la douleur se manifeste pleinement : pleurs, nostalgie, sensation de vide. Il est important de distinguer :

  • La douleur (naturelle, passagère) : elle vient, on la ressent, elle part.
  • La souffrance (mentale, entretenue) : elle rumine, elle s’accroche.

La vraie tristesse est un adieu, une libération. La dépression, en revanche, est un piège où la personne s’installe dans la souffrance sans avancer.

 

6. L’Acceptation : Le Choix de Vivre


Accepter ne signifie pas renoncer ou subir. C’est reconnaître la réalité sans résistance. La douleur est là, mais on choisit de ne plus en faire une souffrance. C’est le début de la reconstruction.


7. Une Nouvelle Vision : La Transformation


Une fois l’acceptation atteinte, une nouvelle perspective émerge. La situation est vue différemment, et la pensée évolue. Ce qui semblait insurmontable devient une expérience qui nous a façonnés.


8. La Résilience : L’Héritage du Deuil


Le deuil n’est pas une fin, mais une transformation. Chaque perte nous enrichit, nous apprend quelque chose.

En kinésiologie, nous considérons qu’il n’y a pas d’échec, seulement des leçons. La résilience, c’est la capacité à intégrer l’expérience et à en faire une force.

 

Souffrance vs. Douleur : Une Nuance Essentielle

 

  • La douleur est naturelle, nécessaire. Elle passe.
  • La souffrance est un choix du mental. Elle s’alimente de ruminations et de résistances.

 

En kinésiologie, nous accompagnons les personnes à distinguer les deux pour éviter de rester bloqué dans un cycle de souffrance.

 

Comment la Kinésiologie Peut Aider ?

 

La kinésiologie offre des outils pour :


✅ Libérer les émotions bloquées.
✅ Retrouver un équilibre physique et émotionnel.
✅ Transformer les croyances limitantes liées au deuil.
✅ Réactiver la capacité à avancer en harmonisant corps et esprit.

 

Le deuil n’est pas une épreuve à subir, mais un passage vers une nouvelle version de soi. 

Kinésiologie : pourquoi une séance ne suffit (presque) jamais ?

02/09/2025

Kinésiologie : pourquoi une séance ne suffit (presque) jamais ?

La kinésiologie, un voyage — pas un sprint

 


exploration

 

 

 

La kinésiologie n’est pas une course, mais une exploration.

 

Imaginez un stress chronique lié au travail : il s’est installé sur des mois, voire des années, enroulant ses racines autour de vos pensées et de vos émotions, et créant des connexions neuronales associées à la peur ou à l’anxiété. Une séance peut vous aider à en identifier l’origine (une peur de l’échec, un manque de reconnaissance), mais le "désamorcer" demandera du temps, comme dénouer un nœud serré. Vos blocages ne se sont pas créés en un jour ; ils ne disparaîtront pas en une heure.


Pourquoi ? Parce que votre corps et votre esprit ont besoin de réapprendre à fonctionner différemment. Comme un musicien qui répète une mélodie jusqu’à ce qu’elle devienne naturelle, votre système nerveux a besoin de pratique pour ancrer de nouveaux schémas. Une étude publiée dans Nature Neuroscience (2018) montre que la neuroplasticité — la capacité du cerveau à se réorganiser — nécessite une exposition progressive pour ancrer de nouveaux comportements, comme un musicien répète une partition jusqu’à ce qu’elle devienne instinctive.

 

 

Référence : Namburi, P., & Tye, K. M. (2018). The amygdala and prefrontal cortex in decision-making. Nature icone référenceNeuroscience, 21(3), 329-339. → Cette étude explique comment les émotions et les souvenirs s’ancrent dans les circuits neuronaux et pourquoi leur modification demande un travail itératif.



Alors, pourquoi nos blocages résistent-ils autant ? Parce que notre cerveau est programmé pour se méfier du changement — même quand il est bénéfique. 


Pourquoi nos blocages résistent-ils ?

 

 

 

Nos blocages sont comme des pelotes de laine emmêlées : plus on tire dessus brutalement, plus le nœud se serre. 

 

Voici pourquoi ils résistent :

 

a) Le cerveau et la peur de l’inconnu : un frein naturel
Notre cerveau préfère un mal connu à un bien inconnu. Même si une croyance ou une émotion vous limite, elle vous est familière — et donc rassurante. Ce phénomène, appelé biais de statu quo, est lié à l’activation de l’amygdale, une région cérébrale impliquée dans la gestion de la peur. Quand un changement se profile (même positif), l’amygdale active des signaux d’alerte, comme si elle disait : "Reste dans ta zone de confort, c’est plus sûr."

 

Prenez une phobie, comme la peur de l’avion. La kinésiologie peut révéler que cette peur est liée à un souvenir d’enfance (un film angoissant, une turbulence vécue comme un traumatisme). Mais pour que le cerveau "réapprenne" à associer l’avion à la sécurité, il faut répéter l’expérience en séance, comme on s’entraîne à monter à vélo après une chute. 

 

Référence : LeDoux, J. (1996). The Emotional Brain: The Mysterious Underpinnings of Emotional Life. Simon & Schuster. → LeDoux explique comment les souvenirs traumatisants s’encodent dans le cerveau et pourquoi leur désactivation demande du temps et de la répétition.


      
b) Des études le confirment
Des recherches en neurosciences, comme celles présentées dans The Brain That Changes Itself de Norman Doidge, montrent que le cerveau met en moyenne 3 à 6 mois à ancrer de nouveaux schémas comportementaux. Une séance est un début, mais c’est la répétition qui crée un changement durable.
C’est pourquoi, en kinésiologie, on parle de processus plutôt que de solution instantanée : chaque séance est une étape vers cette réorganisation cérébrale. 

 

Référence : Doidge, N. (2007). The Brain That Changes Itself: Stories of Personal Triumph from the Frontiers of Brain Science. Penguin Books. → Doidge illustre la plasticité cérébrale à travers des exemples concrets, comme des patients récupérant après un AVC grâce à une rééducation progressive.

 

 

Votre rythme est unique — et c’est normal

 

 

Chacun avance à son propre tempo. Certains ressentent un soulagement dès la première séance, d’autres ont besoin de plusieurs rendez-vous pour observer des changements.


    • Votre histoire est unique — alors pourquoi votre parcours de kinésiologie ne le serait-il pas ? 
    • Votre corps est comme un livre dont les chapitres s’écrivent au fil des séances. La première page ne raconte pas toute l’histoire. 

 

 

Comparaison : Si votre ami·e guérit d’une blessure en trois séances alors que vous en avez besoin de six, cela ne signifie pas que "ça ne marche pas". Cela signifie simplement que votre chemin est différent.


Cette variabilité s’explique par des différences dans :
   • La sensibilité du système nerveux (certains sont naturellement plus réactifs au stress). 
  • L’épigénétique : vos gènes interagissent avec votre environnement pour façonner votre résilience. Une étude de Nature Reviews Genetics (2015) montre que les expériences passées modulent l’expression de gènes liés au stress, rendant chaque parcours unique. 
Par exemple, une personne ayant vécu un traumatisme précoce peut avoir besoin de plus de séances qu’une autre pour rééquilibrer son système nerveux, car ses 'circuits de stress' sont plus profondément ancrés. 

 

Référence : Meaney, M. J. (2015). Epigenetics and the biological definition of gene × environment interactions. Nature Reviews Genetics, 16(1), 59-68. → Cette recherche souligne comment l’histoire personnelle influence la réponse au stress et la capacité à changer.

 

L’art de peler l’oignon : une métaphore pour comprendre

 

La kinésiologie fonctionne comme l’épluchage d’un oignon : couche après couche.
    • Première couche : les tensions visibles (stress, anxiété, douleurs physiques). 
    • Couches suivantes : les émotions enfouies (colère, tristesse, peurs anciennes). 
    • Cœur de l’oignon : les croyances profondes, souvent liées à l’enfance ou à des schémas familiaux. 

 

 

Pourquoi ne pas tout éplucher d’un coup ? Parce que cela activerait une surcharge émotionnelle, serait douloureux et contre-productif. Imaginez que l’on vous demande de revivre toutes vos émotions difficiles en une seule fois… Ce serait comme avaler l’oignon entier : les larmes couleraient, et vous ne seriez pas prêt·e à avancer.

Comme le montre une étude sur le traitement des traumatismes (Journal of Traumatic Stress, 2010), le cerveau a besoin de dosages progressifs pour intégrer les prises de conscience sans se sentir submergé.

 

En kinésiologie, on avance ensemble, à votre rythme — comme on épluche un oignon : une couche à la fois, avec ses émotions, ses surprises, et ses prises de conscience. Pas de précipitation, juste l’écoute de ce qui émerge, quand vous êtes prêt·e.

 

Référence : van der Kolk, B. (2010). Developmental trauma disorder: Toward a rational diagnosis for children with complex trauma histories. Journal of Traumatic Stress, 23(3), 391-393. → Van der Kolk explique pourquoi un travail thérapeutique trop rapide peut retraumatiser plutôt que guérir.

 

 

Le kinésiologue : un accompagnant, pas un sauveur

 

Le rôle du kinésiologue n’est pas de "réparer" ce qui ne va pas, mais de vous accompagner pour activer vos propres ressources et que vous trouviez vos propres solutions.


    • Ce qu’il/elle fait :
        ◦ Crée un espace sécurisé pour explorer vos blocages. 
        ◦ Utilise des outils (comme le test musculaire) pour identifier les déséquilibres et ce qui est source de stress. 
        ◦ Vous guide vers une meilleure compréhension de vous-même. 


    • Ce qu’il/elle ne fait pas :
        ◦ Vous dire ce que vous devez faire. 
        ◦ Forcer un changement que vous n’êtes pas prêt·e à vivre. 

 

Par exemple, si vous ressentez une douleur chronique au dos, le kinésiologue explorera avec vous les liens possibles entre cette douleur et des tensions émotionnelles (stress, colère refoulée, etc.). 

 

Le kinésiologue est un traducteur : il aide à décoder les messages que votre corps murmure depuis des années. Une séance, c’est comme ouvrir une lettre écrite dans un langage secret – celui de votre corps et il faut du temps pour en saisir toute la signification.

 

Référence : Van der Kolk, B. (2014). The Body Keeps the Score: Brain, Mind, and Body in the Healing of Trauma. Viking. → Van der Kolk montre comment le corps stocke les traumatismes et comment les libérer en douceur.



La première séance : une graine, pas un arbre

 

Une première séance peut apporter :


    • Un souffle d’air frais (la libération d’endorphines, ces molécules du bien-être). 
    • Une prise de conscience (comme une lumière qui s’allume dans une pièce obscure). 
    • L’éveil de ressources insoupçonnées (cette force tranquille que vous aviez enfouie). 

 

Mais attention : ce n’est qu’un début.

 

Planter une graine et s’impatienter parce qu’elle ne devient pas un arbre en une nuit, c’est oublier que la nature a son propre rythme. Comme une graine, le changement a besoin de terreau, d’eau et de soleil pour grandir.

 

Ces premiers pas sont précieux, mais c’est à vous de les faire grandir entre les séances en pratiquant les outils proposés notamment. 

 

Conclusion : la patience comme alliée

 

La kinésiologie ne promet pas de miracles, mais elle offre quelque chose de bien plus précieux : un processus respectueux de qui vous êtes et des mécanismes cérébraux et émotionnels.


Pour obtenir des résultats durables, il est essentiel de :
    1. Accepter votre rythme : comparez-vous à vous-même, pas aux autres. 
    2. Accepter que le changement prend du temps (comme la guérison d’une blessure physique) et faire confiance au processus
    3. S’engager dans un accompagnement progressif pour permettre au cerveau de se réorganiser. 
    4. Collaborer activement avec le kinésiologue en appliquant les outils proposés en dehors des séances. 
       
La kinésiologie, c’est comme apprendre à danser : les premiers pas peuvent sembler maladroits, mais avec le temps, le corps et l’esprit trouvent leur rythme. 
       → Le bien-être durable ne se construit pas en un jour, mais séance après séance, à travers un travail conjoint entre le praticien et le client.

 

Références : Cuijpers, P. et al. (2013). The efficacy of short-term psychodynamic psychotherapy for depression: A meta-analysis. Psychological Bulletin, 139(2), 435-451. Klein, S. B., & Boals, A. (2017). Expressive writing can increase working memory capacity. Frontiers in Psychology, 8, 1696.

 

 

Pour aller plus loin


    • Livres : 
        ◦ The Brain That Changes Itself (Norman Doidge) pour comprendre la neuroplasticité. 
        ◦ The Body Keeps the Score (Bessel van der Kolk) sur les liens entre corps et traumatismes. 
    • Articles : 
        ◦ "How the Brain Rewires Itself" (Scientific American, 2014). 
        ◦ "The Science of Changing Your Mind" (Nature, 2019). 

Comportements compulsifs : phobies, addictions, obsessions…

20/07/2025

Comportements compulsifs : phobies, addictions, obsessions…

Dans un monde où le stress et la pression sont omniprésents, de nombreuses personnes développent des comportements compulsifs : peurs irrationnelles, besoin de contrôle, dépendances ou rituels envahissants. Ces comportements, bien qu’ils puissent sembler différents en surface, ont souvent une racine commune : ils sont souvent le résultat de mécanismes de défense psychologiques suite à un déséquilibre émotionnel profond souvent inconscient qui, bien qu'utiles à court terme, peuvent devenir problématiques à long terme.
Et si l’on pouvait écouter le corps pour comprendre ce qui se joue à un autre niveau ? C’est précisément ce que propose la kinésiologie.

 

Phobies, addictions, obsessions : de quoi parle-t-on ?

 

  • Phobie : « Peur irrationnelle, excessive, et persistante d’une chose ou d’une situation particulière ». 

 

Phobie et kinésiologie Les personnes souffrant de phobies vivent cette peur intense et paralysante au niveau conscient lorsqu’elles se trouvent à proximité de l’objet de  leur peur, mais elles n’ont aucun contrôle conscient de cette émotion. Elles savent que c’est irrationnel mais c’est le passé qui régit le présent : la peur vécue dans le passé prend le dessus sur le présent.


Le but de la phobie est d’éviter toute répétition douloureuse du passé : au moment du stress causal, le cerveau a symbolisé la peur ressentie sur un objet qu’il voit à proximité de lui : il n’y a donc pas forcément de lien entre l’objet de la phobie et la cause.

 

 

  • Addiction : « S’adonner à quelque chose et en faire une habitude ». 


addictions et kinésiologieL’addiction peut impliquer l’ingestion continue de quelque chose qui a des effets sur le métabolisme du corps (médicaments, drogue, etc.). Elle implique souvent aussi une longue période de temps, et lorsqu’une personne arrête d’ingérer ce quelque chose, le corps doit réajuster sa biochimie, son métabolisme, phénomène qui se traduit par des symptômes de « manque » physique ou mental. 
L’addiction ne se limite pas à des substances ingérées : il est possible de devenir dépendant d’un comportement, d’une personne ou d’un endroit ou de quoi que ce soit (jeux, téléphone, etc.). En effet, l’objet de l’addiction sert à remplacer la peur vécue par la sensation que nous avons ce que nous voulons réellement.
Le but de l’addiction est de nous maintenir dans le présent en nous sentant aussi bien que possible : la satisfaction n’existe que dans l’ici et le maintenant qui représente un endroit plus sûr que « à ce moment-là ».

 

  • Obsession : « Le fait ou l’état d’être obsédé (assiégé, hanté, troublé dans le mental, assailli, préoccupé, harcelé) par une idée, un désir ou une émotion ».

 

obsession et kinésiologieL’objet de l’obsession peut aller du désir de perfection à l’argent, à la sécurité, mais aussi être un fétiche spécifique, sexuel ou autre. Toutes les obsessions ont un point commun : ce n’est jamais assez.
Le but de l’obsession est la satisfaction future : la personne met l’accent sur le futur et a des des difficultés à fonctionner efficacement dans le présent.
Ces comportements ne sont donc pas un simple manque de volonté. Ils sont souvent le reflet d’un conflit intérieur, d’une mémoire émotionnelle non résolue ou d’un stress ancien que le corps tente de gérer à sa manière.

 

Ce que dit le corps… que l’esprit ne veut pas entendre


Le corps garde en mémoire tout ce que nous vivons : chocs émotionnels, stress prolongés, blessures de l’enfance… Même si nous avons "oublié", lui se souvient. C’est ce que la kinésiologie appelle la mémoire cellulaire.
Ces mémoires non digérées peuvent créer des réactions automatiques : éviter une situation à tout prix, compenser un vide intérieur par une consommation, chercher le contrôle dans l’obsession… Ces réponses sont des tentatives du corps pour gérer un déséquilibre.

 

La kinésiologie : un dialogue avec le corps


Grâce au test musculaire qui permet de déceler ce qui stresse consciemment ou inconsciemment la personne, la kinésiologie permet d’accéder à ces mémoires inconscientes et d’identifier les causes profondes d’un comportement compulsif. Le corps "parle", et le praticien l’écoute.

 

Chaque séance vise à :

  • Identifier le stress d’origine.
  • Lever les blocages émotionnels ou biochimiques associés.
  • Rétablir l’équilibre entre le mental, le corps et les émotions.

 

Séance kinésiologie - test quadriceps Séance kinésiologie - Fleurs de Bach Séance de kinésiologie - point acupressure

 

Ce processus favorise un retour à la conscience, une forme de "réconciliation intérieure" qui permet de reprendre les rênes de sa vie et d’agir en toute conscience.

 

Ce que la kinésiologie peut vous apporter 

 

  • Un apaisement face aux comportements que vous ne comprenez pas ou ne contrôlez pas.
  • Une meilleure connaissance de soi et de ses schémas inconscients.
  • Des outils concrets pour retrouver plus de liberté et de légèreté.
  • Un travail en profondeur, en complément d’un suivi médical ou psychologique si nécessaire.

 

Bienfaits de la kinésiologie Bienfaits de la kinésiologie

 

 

En conclusion

 

Il n’y a pas de comportement « irrationnel » : tout a un sens, même s’il est profondément enfoui. La kinésiologie n’efface pas les difficultés du jour au lendemain (ce n’est pas une baguette magique et plusieurs séances peuvent être nécessaires), mais elle ouvre un espace de compréhension et de transformation. Une porte vers plus de liberté intérieure, là où les compulsions enfermaient.

 

 

Sources : cours de l’IEK - Institut Européen de Kinésiologie

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