LA KINÉSIOLOGIE

Étymologiquement, la kinésiologie signifie la science du mouvement et vient du grec κίνησις, kinésis, « mouvement » et de λόγος, logos «étude, science».

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L'astuce du jour : le bâillement !

25/09/2025

L'astuce du jour : le bâillement !

 

Saviez-vous que bâiller est l’un des meilleurs anti-stress naturels ?

Ce réflexe, souvent perçu comme impoli ou signe de lassitude, est en réalité une mine d’or pour votre bien-être. En quelques secondes, il améliore la circulation sanguine dans le visage, détend les yeux et libère les tensions accumulées dans la mâchoire, les épaules… et même le bassin ! Avoir envie de bâiller indique surtout que votre corps a besoin de relâcher.

 

Un mécanisme intelligent :

 

Le bâillement est un réflexe respiratoire naturel qui oxygène le cerveau et active le système nerveux parasympathique (celui qui nous met en mode "repos et digestion"). Quand vous bâillez :

  • Vos muscles faciaux se relâchent, réduisant les rides d’expression et les tensions.
  • Vos yeux se relâchent et s’hydratent, limitant la sécheresse oculaire (parfaite après des heures d’écran !).
  • Votre mâchoire se détend, évitant les grincements de dents ou les douleurs cervicales.
  • Votre corps tout entier se rééquilibre, comme un "reset" physique et mental.

 

Attention : Le réprimer, c’est comme bloquer une soupape de sécurité. Résultat ? Les tensions s’accumulent dans la mâchoire, remontent vers les tempes (provoquant des maux de tête) et descendent vers les épaules, voire le bassin. À la clé : des douleurs chroniques, une sensation de sinusite ou même des troubles de la posture.

 

Le saviez-vous ?

 

  • Les muscles de la mâchoire sont les plus puissants du corps
  • Les neurologues Wilder Penfield et Theodore Rasmusen ont établi que 50% des nerfs du corps concernent le visage et la tête.
  • Bâiller contagieusement active les neurones miroirs, liés à l’empathie. C’est pourquoi on bâille quand on voit quelqu’un le faire !
  • Les athlètes et les musiciens l’utilisent pour réduire le stress avant une performance.


Les bienfaits insoupçonnés du bâillement

 

Bénéfice Explication
Détend les muscles du visage Libère la mâchoire (souvent contractée sous stress) et prévient les douleurs cervicales
Améliore la concentration Oxygène le cerveau, boostant la clarté mentale
Réduit le stress Active la production de sérotonine, l’hormone du bien-être
Soulage les yeux Stimule les glandes lacrymales, idéal pour les personnes souffrant de sécheresse oculaire
Équilibre la posture En relâchant la mâchoire, il réduit les compensations musculaires (épaules, dos)



Comment pratiquer le bâillement volontaire ?


Même si le bâillement est souvent spontané, vous pouvez le provoquer pour en tirer les bénéfices à tout moment. Voici comment faire :

 

Kinésiologie ExerciceBrainGym Bâillement

 

  1. Placez le bout des doigts index et majeur sur les points de tension que vous trouverez dans la zone de l'articulation de chaque côté de la mâchoire : ouvrir et fermer la bouche pour les trouver.
  2. Massez les points de tension sous vos doigts et :
  3. Faites comme si vous alliez bâiller : prendre une grande inspiration en ouvrant bien la bouche
  4. Lors de l'expiration, laisser sortir un son profond, détendu : comme si vous aviez vraiment bâillé, en ouvrant l'arrière de la gorge autant que vous le pouvez. Quand vous laissez sortir le son, imaginez que vous expulsez tout ce qui vous agace, stresse, énerve !

 

Répétez l'opération au minimum 3 fois ou jusqu'à ce que vos yeux commencent à pleurer.

 

 

Astuce : avant de commencer, observez les éventuelles tensions dans la vision, la respiration et la spontanéité de l'expression. Les muscles du visage sont-ils détendus ? Une fois l'activité terminée, réitérez les observations. Comment vous sentez-vous après ?

 

Quand lâcher prise avec le bâillement ?

 

  • Au réveil : Pour oxygéner le corps et démarrer la journée sans raideurs.
  • Avant une réunion ou un examen : Pour calmer le stress et clarifier les idées.
  • Devant un écran : Toutes les heures, pour éviter la fatigue oculaire.
  • Le soir : Pour évacuer les tensions accumulées et préparer le sommeil.

 

À éviter :

 

  • Bâiller trop fort si vous avez des problèmes de mâchoire (ex. : luxation).
  • Forcer le bâillement si vous ressentez une douleur.


Le lien avec la kinésiologie


En kinésiologie, la mâchoire est souvent appelée "la porte du stress".

Lorsque nous sommes stressé, nous serrons souvent de façon inconsciente les dents. Dans ce cas, le corps est alors en mode "survie".

Le bâillement, lui, envoie un signal de sécurité au système nerveux. C’est pourquoi les praticiens l’utilisent pour :

  • Rééquilibrer les méridiens d’énergie (notamment celui de l’estomac, lié à la digestion… des émotions !).
  • Libérer les blocages liés à la colère ou à l’anxiété (émotions stockées dans la mâchoire).

 

Testez par vous-même :

  • Serrer les dents quelques secondes et observez votre posture (épaules tendues ?).
  • Bâillez largement, puis refaites le test. La différence est flagrante !


Pour aller plus loin -> Défi 7 jours :

 

Bâillez consciemment 3 fois par jour (matin, midi, soir) et notez les changements :

  • Moins de tensions dans le cou ?
  • Meilleure digestion ?
  • Sommeil plus réparateur ?

 

 

Sources :

  • "Brain Gym Le mouvement, clé de l'apprentissage" Paul et Gail Dennison Editions Le souffle d'or.
  • Cours de l'IEK - Institut Européen de Kinésiologie

Le Deuil en Kinésiologie : Un Chemin Vers la Résilience

15/09/2025

Le Deuil en Kinésiologie : Un Chemin Vers la Résilience


Le deuil est une expérience universelle, bien plus vaste que la simple perte d’un être cher. Il peut survenir après une dispute, une séparation, un changement majeur, ou même une prise de conscience profonde.

En kinésiologie, nous considérons le deuil comme un processus naturel, nécessaire à notre évolution. Chaque étape, bien que douloureuse, est une opportunité de transformation. Mais pour que ce processus soit complet, il faut traverser toutes ses phases sans en omettre aucune. Sinon, les émotions non résolues peuvent resurgir plus tard, parfois de manière inattendue.

 

Les Étapes du Deuil : Un Voyage Inévitable

 

Le deuil n’est pas linéaire, et sa durée varie d’une personne à l’autre. Ce qui compte, c’est de ne pas s’y attarder indéfiniment, car chaque étape doit mener à la suivante. La peur est souvent présente : peur de changer, peur de lâcher prise, peur de l’inconnu. Pourtant, c’est en acceptant cette peur que l’on avance.

 

1. Le Choc : L’Immobilisation Face à l’Inattendu


La première réaction est souvent la sidération. Le corps et l’esprit se figent, comme pour absorber l’impact. Cette phase peut être violente ou discrète, traumatisante ou passagère.

En kinésiologie, nous encourageons la personne à parler, à répéter ce qu’elle ressent. Verbaliser active l’aire de Broca, ce qui permet de calmer le système limbique et de sortir de l’émotion brute.


2. Le Déni : Le Refus de la Réalité


« Non, ce n’est pas possible. »

Le déni est une protection temporaire, une fuite face à l’inacceptable. Pour avancer, il est crucial d’aider la personne à nommer les choses, surtout dans le cas d’un décès. Prononcer le mot « mort » permet de conscientiser la réalité et de préparer le terrain pour les étapes suivantes.

 

3. La Colère : L’Énergie de la Révolte


La colère est une réaction naturelle face à l’injustice ou à l’incompréhension. Elle peut se manifester par de la frustration, de la victimisation, ou une rage diffuse.

L’enjeu ? Comprendre la source de cette colère et l’exprimer. Une colère mal canalisée peut se retourner contre soi ou contre le monde. En kinésiologie, nous travaillons à identifier les blocages pour transformer cette énergie en action constructive.


4. Le Marchandage : La Négociation Avec le Destin


« Et si j’avais fait autrement ? » « J’aurais dû… » Cette phase est marquée par la culpabilité et les regrets. Elle permet de se rassurer, de chercher un sens. Mais attention : trop de « et si » peut maintenir dans l’illusion. L’objectif est d’accepter que certaines choses échappent à notre contrôle.


5. La Tristesse : Le Lâcher-Prise


La tristesse est une étape clé, où la douleur se manifeste pleinement : pleurs, nostalgie, sensation de vide. Il est important de distinguer :

  • La douleur (naturelle, passagère) : elle vient, on la ressent, elle part.
  • La souffrance (mentale, entretenue) : elle rumine, elle s’accroche.

La vraie tristesse est un adieu, une libération. La dépression, en revanche, est un piège où la personne s’installe dans la souffrance sans avancer.

 

6. L’Acceptation : Le Choix de Vivre


Accepter ne signifie pas renoncer ou subir. C’est reconnaître la réalité sans résistance. La douleur est là, mais on choisit de ne plus en faire une souffrance. C’est le début de la reconstruction.


7. Une Nouvelle Vision : La Transformation


Une fois l’acceptation atteinte, une nouvelle perspective émerge. La situation est vue différemment, et la pensée évolue. Ce qui semblait insurmontable devient une expérience qui nous a façonnés.


8. La Résilience : L’Héritage du Deuil


Le deuil n’est pas une fin, mais une transformation. Chaque perte nous enrichit, nous apprend quelque chose.

En kinésiologie, nous considérons qu’il n’y a pas d’échec, seulement des leçons. La résilience, c’est la capacité à intégrer l’expérience et à en faire une force.

 

Souffrance vs. Douleur : Une Nuance Essentielle

 

  • La douleur est naturelle, nécessaire. Elle passe.
  • La souffrance est un choix du mental. Elle s’alimente de ruminations et de résistances.

 

En kinésiologie, nous accompagnons les personnes à distinguer les deux pour éviter de rester bloqué dans un cycle de souffrance.

 

Comment la Kinésiologie Peut Aider ?

 

La kinésiologie offre des outils pour :


✅ Libérer les émotions bloquées.
✅ Retrouver un équilibre physique et émotionnel.
✅ Transformer les croyances limitantes liées au deuil.
✅ Réactiver la capacité à avancer en harmonisant corps et esprit.

 

Le deuil n’est pas une épreuve à subir, mais un passage vers une nouvelle version de soi. 

Une Journée Bien-être à la Maison d’Angèle : Découverte de la Kinésiologie

09/09/2025

Une Journée Bien-être à la Maison d’Angèle : Découverte de la Kinésiologie

 

Affiche 20 septembre Journée pour soi Maison d'Angèle et kinésiologie

Matinée : Atelier Pulse Zen – Bougez, Respirez, Relâchez !

De 10h30 à 11h30 – Tarif : 15€

 

AtelierPulseZen

 

 Vous sentez-vous souvent tendu(e), submergé(e) par le stress ou en manque d’énergie ? L’atelier Pulse Zen est conçu pour vous aider à réactiver votre   vitalité tout en relâchant les tensions accumulées. À travers des mouvements coordonnés, simples et doux, cet atelier vous guidera vers un état de   détente profonde et de recentrage.

 

 


Inspiré du Brain Gym (Edu-kinésiologie), cet atelier propose des exercices accessibles à tous, combinant :

  • Respiration consciente pour apaiser le mental,
  • Mouvements corporels pour stimuler la circulation sanguine, lymphatique ou encore améliorer la respiration,
  • Techniques de relâchement pour libérer les blocages physiques et émotionnels.

 

Que vous soyez débutant ou initié, cet atelier est une invitation à reconnecter avec votre corps et à retrouver un équilibre naturel.

 

Après-midi : Séance Découverte de Kinésiologie

À partir de 13h30 – 30 min – Flacon d’essences florales offert – Tarif : 20€

 

L’après-midi sera consacrée à une introduction douce et efficace à la kinésiologie, une approche holistique qui allie :

  • La mise en avant d'une ou plusieurs émotions non libérées
  • Stimulation de points d’acupressure pour permettre un meilleur fonctionnement des organes et de leur fonction associée,
  • Utilisation personnalisée d’essences florales (comme les élixirs de Bach) pour soutenir l’équilibre émotionnel.

Séance découverte kinésiologie

Cette séance individuelle de 30 minutes vous permettra de :
✅ Identifier et libérer des tensions (stress, anxiété, fatigue),
✅ Découvrir comment les essences florales peuvent vous accompagner au quotidien notamment concernant la gestion des émotions,
✅ Expérimenter une méthode douce pour retrouver sérénité et clarté mentale.

 

Un flacon d’essences florales vous sera offert pour prolonger les bienfaits de la séance chez vous.

 

Pourquoi participer ?

 

  • Pour les curieux : Découvrir une discipline encore méconnue mais aux résultats concrets.
  • Pour les stressés : Apprendre des outils simples pour gérer les émotions et les tensions.
  • Pour les passionnés de bien-être : Approfondir ses connaissances dans l'écoute de soi.


Infos pratiques

 

📍 Lieu : Maison d’Angèle – 19 route de Castres, 31130 Quint-Fonsegrives
📞 Réservations : 07 81 32 49 80
✉ Contact : contact@delphineassie.fr
Places limitées – Sur inscription !

 

 

Et vous, prêt(e) à vivre une journée 100% détente et découverte ?
Rejoignez-nous le 20 septembre 2025 pour une parenthèse ressourçante !


💬 "Le corps et l’esprit sont liés : en prenant soin de l’un, on apaise l’autre."

 

#Kinésiologie #BienÊtre #BrainGym #ÉquilibreÉmotionnel #QuintFonsegrives

Kinésiologie : pourquoi une séance ne suffit (presque) jamais ?

03/09/2025

Kinésiologie : pourquoi une séance ne suffit (presque) jamais ?

La kinésiologie, un voyage — pas un sprint

 


exploration

 

 

 

La kinésiologie n’est pas une course, mais une exploration.

 

Imaginez un stress chronique lié au travail : il s’est installé sur des mois, voire des années, enroulant ses racines autour de vos pensées et de vos émotions, et créant des connexions neuronales associées à la peur ou à l’anxiété. Une séance peut vous aider à en identifier l’origine (une peur de l’échec, un manque de reconnaissance), mais le "désamorcer" demandera du temps, comme dénouer un nœud serré. Vos blocages ne se sont pas créés en un jour ; ils ne disparaîtront pas en une heure.


Pourquoi ? Parce que votre corps et votre esprit ont besoin de réapprendre à fonctionner différemment. Comme un musicien qui répète une mélodie jusqu’à ce qu’elle devienne naturelle, votre système nerveux a besoin de pratique pour ancrer de nouveaux schémas. Une étude publiée dans Nature Neuroscience (2018) montre que la neuroplasticité — la capacité du cerveau à se réorganiser — nécessite une exposition progressive pour ancrer de nouveaux comportements, comme un musicien répète une partition jusqu’à ce qu’elle devienne instinctive.

 

 

Référence : Namburi, P., & Tye, K. M. (2018). The amygdala and prefrontal cortex in decision-making. Nature icone référenceNeuroscience, 21(3), 329-339. → Cette étude explique comment les émotions et les souvenirs s’ancrent dans les circuits neuronaux et pourquoi leur modification demande un travail itératif.



Alors, pourquoi nos blocages résistent-ils autant ? Parce que notre cerveau est programmé pour se méfier du changement — même quand il est bénéfique. 


Pourquoi nos blocages résistent-ils ?

 

 

 

Nos blocages sont comme des pelotes de laine emmêlées : plus on tire dessus brutalement, plus le nœud se serre. 

 

Voici pourquoi ils résistent :

 

a) Le cerveau et la peur de l’inconnu : un frein naturel
Notre cerveau préfère un mal connu à un bien inconnu. Même si une croyance ou une émotion vous limite, elle vous est familière — et donc rassurante. Ce phénomène, appelé biais de statu quo, est lié à l’activation de l’amygdale, une région cérébrale impliquée dans la gestion de la peur. Quand un changement se profile (même positif), l’amygdale active des signaux d’alerte, comme si elle disait : "Reste dans ta zone de confort, c’est plus sûr."

 

Prenez une phobie, comme la peur de l’avion. La kinésiologie peut révéler que cette peur est liée à un souvenir d’enfance (un film angoissant, une turbulence vécue comme un traumatisme). Mais pour que le cerveau "réapprenne" à associer l’avion à la sécurité, il faut répéter l’expérience en séance, comme on s’entraîne à monter à vélo après une chute. 

 

Référence : LeDoux, J. (1996). The Emotional Brain: The Mysterious Underpinnings of Emotional Life. Simon & Schuster. → LeDoux explique comment les souvenirs traumatisants s’encodent dans le cerveau et pourquoi leur désactivation demande du temps et de la répétition.


      
b) Des études le confirment
Des recherches en neurosciences, comme celles présentées dans The Brain That Changes Itself de Norman Doidge, montrent que le cerveau met en moyenne 3 à 6 mois à ancrer de nouveaux schémas comportementaux. Une séance est un début, mais c’est la répétition qui crée un changement durable.
C’est pourquoi, en kinésiologie, on parle de processus plutôt que de solution instantanée : chaque séance est une étape vers cette réorganisation cérébrale. 

 

Référence : Doidge, N. (2007). The Brain That Changes Itself: Stories of Personal Triumph from the Frontiers of Brain Science. Penguin Books. → Doidge illustre la plasticité cérébrale à travers des exemples concrets, comme des patients récupérant après un AVC grâce à une rééducation progressive.

 

 

Votre rythme est unique — et c’est normal

 

 

Chacun avance à son propre tempo. Certains ressentent un soulagement dès la première séance, d’autres ont besoin de plusieurs rendez-vous pour observer des changements.


    • Votre histoire est unique — alors pourquoi votre parcours de kinésiologie ne le serait-il pas ? 
    • Votre corps est comme un livre dont les chapitres s’écrivent au fil des séances. La première page ne raconte pas toute l’histoire. 

 

 

Comparaison : Si votre ami·e guérit d’une blessure en trois séances alors que vous en avez besoin de six, cela ne signifie pas que "ça ne marche pas". Cela signifie simplement que votre chemin est différent.


Cette variabilité s’explique par des différences dans :
   • La sensibilité du système nerveux (certains sont naturellement plus réactifs au stress). 
  • L’épigénétique : vos gènes interagissent avec votre environnement pour façonner votre résilience. Une étude de Nature Reviews Genetics (2015) montre que les expériences passées modulent l’expression de gènes liés au stress, rendant chaque parcours unique. 
Par exemple, une personne ayant vécu un traumatisme précoce peut avoir besoin de plus de séances qu’une autre pour rééquilibrer son système nerveux, car ses 'circuits de stress' sont plus profondément ancrés. 

 

Référence : Meaney, M. J. (2015). Epigenetics and the biological definition of gene × environment interactions. Nature Reviews Genetics, 16(1), 59-68. → Cette recherche souligne comment l’histoire personnelle influence la réponse au stress et la capacité à changer.

 

L’art de peler l’oignon : une métaphore pour comprendre

 

La kinésiologie fonctionne comme l’épluchage d’un oignon : couche après couche.
    • Première couche : les tensions visibles (stress, anxiété, douleurs physiques). 
    • Couches suivantes : les émotions enfouies (colère, tristesse, peurs anciennes). 
    • Cœur de l’oignon : les croyances profondes, souvent liées à l’enfance ou à des schémas familiaux. 

 

 

Pourquoi ne pas tout éplucher d’un coup ? Parce que cela activerait une surcharge émotionnelle, serait douloureux et contre-productif. Imaginez que l’on vous demande de revivre toutes vos émotions difficiles en une seule fois… Ce serait comme avaler l’oignon entier : les larmes couleraient, et vous ne seriez pas prêt·e à avancer.

Comme le montre une étude sur le traitement des traumatismes (Journal of Traumatic Stress, 2010), le cerveau a besoin de dosages progressifs pour intégrer les prises de conscience sans se sentir submergé.

 

En kinésiologie, on avance ensemble, à votre rythme — comme on épluche un oignon : une couche à la fois, avec ses émotions, ses surprises, et ses prises de conscience. Pas de précipitation, juste l’écoute de ce qui émerge, quand vous êtes prêt·e.

 

Référence : van der Kolk, B. (2010). Developmental trauma disorder: Toward a rational diagnosis for children with complex trauma histories. Journal of Traumatic Stress, 23(3), 391-393. → Van der Kolk explique pourquoi un travail thérapeutique trop rapide peut retraumatiser plutôt que guérir.

 

 

Le kinésiologue : un accompagnant, pas un sauveur

 

Le rôle du kinésiologue n’est pas de "réparer" ce qui ne va pas, mais de vous accompagner pour activer vos propres ressources et que vous trouviez vos propres solutions.


    • Ce qu’il/elle fait :
        ◦ Crée un espace sécurisé pour explorer vos blocages. 
        ◦ Utilise des outils (comme le test musculaire) pour identifier les déséquilibres et ce qui est source de stress. 
        ◦ Vous guide vers une meilleure compréhension de vous-même. 


    • Ce qu’il/elle ne fait pas :
        ◦ Vous dire ce que vous devez faire. 
        ◦ Forcer un changement que vous n’êtes pas prêt·e à vivre. 

 

Par exemple, si vous ressentez une douleur chronique au dos, le kinésiologue explorera avec vous les liens possibles entre cette douleur et des tensions émotionnelles (stress, colère refoulée, etc.). 

 

Le kinésiologue est un traducteur : il aide à décoder les messages que votre corps murmure depuis des années. Une séance, c’est comme ouvrir une lettre écrite dans un langage secret – celui de votre corps et il faut du temps pour en saisir toute la signification.

 

Référence : Van der Kolk, B. (2014). The Body Keeps the Score: Brain, Mind, and Body in the Healing of Trauma. Viking. → Van der Kolk montre comment le corps stocke les traumatismes et comment les libérer en douceur.



La première séance : une graine, pas un arbre

 

Une première séance peut apporter :


    • Un souffle d’air frais (la libération d’endorphines, ces molécules du bien-être). 
    • Une prise de conscience (comme une lumière qui s’allume dans une pièce obscure). 
    • L’éveil de ressources insoupçonnées (cette force tranquille que vous aviez enfouie). 

 

Mais attention : ce n’est qu’un début.

 

Planter une graine et s’impatienter parce qu’elle ne devient pas un arbre en une nuit, c’est oublier que la nature a son propre rythme. Comme une graine, le changement a besoin de terreau, d’eau et de soleil pour grandir.

 

Ces premiers pas sont précieux, mais c’est à vous de les faire grandir entre les séances en pratiquant les outils proposés notamment. 

 

Conclusion : la patience comme alliée

 

La kinésiologie ne promet pas de miracles, mais elle offre quelque chose de bien plus précieux : un processus respectueux de qui vous êtes et des mécanismes cérébraux et émotionnels.


Pour obtenir des résultats durables, il est essentiel de :
    1. Accepter votre rythme : comparez-vous à vous-même, pas aux autres. 
    2. Accepter que le changement prend du temps (comme la guérison d’une blessure physique) et faire confiance au processus
    3. S’engager dans un accompagnement progressif pour permettre au cerveau de se réorganiser. 
    4. Collaborer activement avec le kinésiologue en appliquant les outils proposés en dehors des séances. 
       
La kinésiologie, c’est comme apprendre à danser : les premiers pas peuvent sembler maladroits, mais avec le temps, le corps et l’esprit trouvent leur rythme. 
       → Le bien-être durable ne se construit pas en un jour, mais séance après séance, à travers un travail conjoint entre le praticien et le client.

 

Références : Cuijpers, P. et al. (2013). The efficacy of short-term psychodynamic psychotherapy for depression: A meta-analysis. Psychological Bulletin, 139(2), 435-451. Klein, S. B., & Boals, A. (2017). Expressive writing can increase working memory capacity. Frontiers in Psychology, 8, 1696.

 

 

Pour aller plus loin


    • Livres : 
        ◦ The Brain That Changes Itself (Norman Doidge) pour comprendre la neuroplasticité. 
        ◦ The Body Keeps the Score (Bessel van der Kolk) sur les liens entre corps et traumatismes. 
    • Articles : 
        ◦ "How the Brain Rewires Itself" (Scientific American, 2014). 
        ◦ "The Science of Changing Your Mind" (Nature, 2019). 

3 conseils simples pour écouter son corps pendant les vacances

07/08/2025

3 conseils simples pour écouter son corps pendant les vacances

Et si vos vacances servaient aussi à libérer votre stress en profondeur ?


L’été, c’est le soleil, les longues journées, les apéros en terrasse, les grasses matinées… Bref, le moment idéal pour se détendre et relâcher la pression. Mais avez-vous déjà remarqué que, justement au moment où vous commencez à souffler, votre corps réagit ? Une petite maladie qui survient dès le début des vacances, des tensions qui refont surface une fois reposé·e, des émotions qui émergent sans prévenir… Ou à l’inverse, une sensation de calme profond, presque inexplicable ? 
Ce n’est pas un hasard. Quand le mental lâche enfin, le corps trouve l’espace pour s’exprimer. 

 


Quand le mental se met en veille… le corps peut s’exprimer


Toute l’année, notre quotidien est souvent rythmé par des obligations, des imprévus, des sollicitations constantes. Dans ce tumulte, le mental prend le dessus : il gère, il contrôle, il avance. Le corps, lui, encaisse. Il garde en mémoire les tensions, les émotions non exprimées, les stress non évacués.
Mais pendant les vacances, quand le rythme ralentit, le mental baisse un peu la garde. Et là, surprise : des douleurs apparaissent, des émotions refont surface, des rêves étranges surgissent. Ce n’est pas un hasard. C’est souvent à ce moment-là que le corps commence à « décompresser ».

 


3 conseils simples pour écouter votre corps pendant les vacances


☀️ 1. Prenez un moment par jour pour respirer en conscience

 

Sans téléphone, sans distraction. Juste vous, quelques minutes, pour respirer et observer ce qui se passe à l’intérieur.

Je vous invite à lire l’article dédié sur la respiration ventrale pour vous y aider.

Respiration ventrale
🖋 2. Tenez un petit carnet d’émotions

 

Notez ce que vous ressentez, ce qui revient souvent dans vos pensées ou ce que votre corps semble vouloir vous dire (tensions, douleurs, sensations). Faites le sans retenue, sans jugement, sans censure : laissez vraiment venir ce qui vient.

Carnet d'émotions


🌊 3. Accueillez sans juger

 

Tout ce que vous ressentez est ok et légitime : ne minimisez pas et ne retenez pas.
Pas besoin de tout comprendre tout de suite. Accueillir ce qui vient, accepter ses ressentis, ses émotions sans chercher à les analyser, est déjà une première étape vers la libération.

 Accepter ses émotions

 


La kinésiologie : une aide douce pour aller plus loin


Si les vacances vous permettent de prendre conscience de certains blocages ou si vous ressentez le besoin d’aller plus loin, la kinésiologie peut vous accompagner en douceur à la rentrée. Elle aide à prendre conscience puis à libérer les stress enregistrés dans le corps, pour un retour au quotidien plus serein, plus aligné.

 

 

En attendant votre prochaine séance de kinésiologie et/ou pour les curieux

 

Un peu de lecture pour comprendre ce que le corps exprime :

  • Le grand dictionnaire des malaises et des maladies - Jacques Martel - Editions Quintessence
  • Décodage biologique des maladies - Christian Flèche - Editions Le Souffle d'Or

 

L'essence de Tomate

30/07/2025

L'essence de Tomate

Essence de Pérélendra de la Tomate

Icone typologieTypologie : Quand Utiliser l'Essence de Pérélendra de la Tomate ?


L'essence de Pérélendra de la tomate est recommandée lorsque une infection ou une maladie s'est installée dans le corps et qu'elle affecte le système endocrinien. Ce système, qui régule de nombreuses fonctions corporelles grâce aux hormones, peut être perturbé par divers agents pathogènes. Dans ces cas, l'essence de Pérélendra de la tomate peut jouer un rôle crucial dans le processus de guérison.

 

 

Icone bienfaitsBienfaits : Les Vertus de l'Essence de Pérélendra de la Tomate

 

 

Action nettoyante de l'essence de la tomate Action Nettoyante : L'une des principales propriétés de l'essence de Pérélendra de la tomate est son action nettoyante. Elle aide à purifier le corps, éliminant les toxines et les agents pathogènes qui peuvent aggraver les infections ou les maladies.

 

Représentation Virus Aide à Chasser la Maladie ou l'Infection : En stimulant les mécanismes de défense naturels du corps, cette essence aide à chasser la maladie ou l'infection. Elle renforce le système immunitaire, permettant ainsi au corps de mieux combattre les agents pathogènes.

 

Blessure genou Utilisation en Cas de Blessures Légères : En plus de ses bienfaits internes, l'essence de Pérélendra de la tomate peut également être utilisée en cas de blessures légères. Elle peut être prise oralement ou appliquée autour de la blessure pour favoriser une guérison plus rapide et réduire le risque d'infection.

 

 

Icône soutien émotionnelL'Essence de Pérélendra de la Tomate : Son utilisation en Kinésiologie


Sur le plan émotionnel, l’essence de Pérélendra de la Tomate nous accompagne lorsqu’émerge une sensation de rejet ou d’inacceptabilité liée à une séparation — qu’il s’agisse d’une séparation d’avec une autre personne ou d’une part de soi-même. Ce type de vécu peut engendrer une agitation intérieure, un sentiment de vide ou de déracinement.

Séance de kinésiologie et essences de Pérélendra
L’essence aide alors à revenir à l’unité intérieure, à se recentrer. Elle invite à accueillir ce qui est là, sans se juger, pour peu à peu retrouver le calme.

 

Icone conseilsLe conseil de l’essence :
Prendre un moment pour revenir à l’intérieur de soi. Observer avec douceur ce qui se présente, laisser le ressenti s’exprimer… et permettre au calme de s’installer naturellement.

 

 

 

Sources : cours de l'IEK - Institut Européen de Kinésiologie

CABINET DE KINÉSIOLOGIE

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