LA KINÉSIOLOGIE

Étymologiquement, la kinésiologie signifie la science du mouvement et vient du grec κίνησις, kinésis, « mouvement » et de λόγος, logos «étude, science».

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Les phrases qui vous piègent (sans que vous le sachiez)

09/12/2025

Les phrases qui vous piègent (sans que vous le sachiez)

Notre cerveau a un objectif premier : nous maintenir en sécurité.

Pour y parvenir, il adopte une politique simple : celle du moindre effort. Il automatise tout ce qu’il peut, crée des habitudes, des croyances, et des réactions « par défaut » pour économiser de l’énergie. Mais quand ces automatismes sont nourris par des mots mal choisis, ils deviennent des freins invisibles. Par exemple, dire « Je suis stressé·e » ou « J’ai des insomnies » revient à s’approprier un état comme une partie de soi. Résultat : le cerveau considère que ce stress ou ces insomnies font partie de votre identité… et aura d’autant plus de mal à les « lâcher ».

 

De même, « Il faut que… » génère une obligation, une pression, qui active des résistances. À l’inverse, « Je choisis de… » ouvre un espace de liberté et de possibilité.

Les mots ne sont pas neutres : ils programment votre cerveau pour la sécurité… ou pour le changement.

 

Le cerveau : un gardien de la sécurité avant tout

 

Votre cerveau a pour priorité absolue de vous protéger. Toute menace (réelle ou perçue) active des mécanismes de défense : stress, évitement, ou résistance.

Une autre de ses priorités est d'économiser de l’énergie : Pour éviter l’effort, il automatise. Les habitudes, même limitantes, sont des raccourcis rassurants. « Je suis comme ça » ou « C’est toujours comme ça » sont des phrases qui verrouillent ces automatismes.
Exemple : « Je suis anxieux·se » devient une identité. Le cerveau va alors chercher des preuves pour confirmer cette croyance, et rejeter ce qui la contredit.→

-> Conséquence : Les mots qui décrivent un problème comme permanent ou inévitable renforcent son emprise.

 

Les phrases-pièges : quand le langage renforce les blocages

 

Voici des formulations courantes qui piègent, et comment les transformer :

 

Phrase-piège Pourquoi ça bloque Alternative 
« Je suis stressé·e » Le cerveau l’interprète comme une identité « Je ressens du stress en ce moment. »
« Il faut que je… » Crée une obligation, donc une résistance « Je choisis de… »
« Je n’y arrive jamais » Généralisation = preuve pour le cerveau « Cette fois, c’est difficile. »
« Je dois changer » Pression = peur de l’échec « J’explore de nouvelles façons de faire. »
« Mon mal au dos » Appropriation de la douleur « En ce moment, mon dos me signale une tension / un inconfort. »

 

 

Pourquoi ça marche : Les alternatives désidentifient (ce n’est pas vous, c’est un état temporaire) et ouvrent des possibilités (choix, exploration).

 

La science derrière les mots

 

  • Neuroplasticité : Le cerveau se reconfigure en fonction de ce qu’il entend. Répéter « Je suis nul·le » active les circuits de la peur. « J’apprends » active ceux de la croissance.
  • Défusion neuronale : En kinésiologie, on travaille à « débrancher » l’identification aux pensées limitantes. Par exemple, visualiser la phrase « Je ne peux pas » comme un nuage qui passe, sans s’y accrocher.
  • Études : Des recherches en psychologie cognitive montrent que les formulations positives améliorent la résolution de problèmes et réduisent le cortisol (hormone du stress).

 

Applications pratiques : rééduquer son langage

 

Voici quelques astuces pour rééduquer votre façon de parler :

 

  • Remplacer l’appropriation par l’observation

« Je suis en burnout » → « Je traverse un épisode de burnout. »
« J’ai peur de l’échec » → « Je remarque une appréhension face à l’inconnu. »

 

  • Transformer les obligations en choix

« Je dois faire du sport » → « Je choisis de bouger pour me sentir mieux. »
« Il faut que je réussisse » → « J’ai envie de progresser à mon rythme. »

 

  • Utiliser des mots « légers »
    Privilégiez des verbes comme « explorer », « essayer », « découvrir » plutôt que « devoir », « réussir », « vaincre ».

 

Conclusion : Devenir l’auteur de ses mots

 

Votre cerveau n’est pas votre ennemi : il suit simplement les instructions que vous lui donnez, souvent sans en avoir conscience. En choisissant vos mots, vous reprogrammez ses automatismes. Le changement ne commence pas par la volonté, mais par le langage.

 

En résumé :

  1. Éviter les formulations négatives (qui activent la peur de perdre).
  2. Mettre en avant les gains (même petits).

Cicatrices, mémoires de peau : comment la kinésiologie aide à s’en réconcilier

26/10/2025

Cicatrices, mémoires de peau : comment la kinésiologie aide à s’en réconcilier

Que sont les cicatrices ?


Une cicatrice, c’est avant tout le signe que notre corps a guéri. Une coupure, une opération, une brûlure… La peau se referme, mais elle ne revient jamais tout à fait comme avant. Ce petit relief, cette zone plus claire ou plus foncée, c’est la mémoire visible d’un événement passé.


Il existe plusieurs types de cicatrices :
    • Hypertrophiques : en relief, rouges ou épaisses, mais limitées à la zone initiale. 
    • Chéloïdes : elles débordent largement, sont souvent douloureuses ou démangent. 
    • Atrophiques : creusées ou en creux, comme dans le cas de certaines cicatrices d’acné. 
    • Blanches ou plates : discrètes, mais parfois encore sensibles au toucher.

 

Cicatrice chapitre d'un livre

 

 

Une cicatrice, c’est comme un chapitre d’un livre : 

elle marque la fin d’une épreuve, mais elle en garde la trace. 

 

 

 

 

Quand la cicatrice pèse plus que la blessure


Pour beaucoup, une cicatrice n’est pas qu’un souvenir. C’est une marque qui renvoie à un moment vulnérable : un accident de voiture, une chute, une agression, une maladie, une chirurgie lourde, une fausse couche, une césarienne… Derrière chaque cicatrice, il y a une histoire.
Et parfois, cette histoire n’a pas été digérée :
    • Certaines personnes évitent de se regarder dans le miroir. 
    • D’autres cachent la zone, sans même en être conscientes. 
    • Il arrive aussi qu’on ressente de l’émotion (tristesse, colère, peur) rien qu’en touchant la cicatrice. 


« Ces réactions sont naturelles. Elles montrent que le corps a guéri… mais que l’esprit, lui, a encore besoin de temps. »
Pourquoi ? Parce que les cicatrices ne laissent pas toujours une trace uniquement sur la peau. Les fascias (tissus conjonctifs qui enveloppent nos muscles et organes) et le système nerveux enregistrent les chocs physiques et émotionnels. Une cicatrice peut ainsi maintenir le corps en état d’alerte, générant des tensions, des compensations posturales, ou même des troubles du sommeil et de l’anxiété.


Fascias

 

 

 

 Les fascias sont comme des toiles d’araignée : ils relient tout notre corps. 

 Quand une zone est bloquée, c’est toute la structure qui en pâtit. 

 

 

 

 

Source photo : https://www.cliniqueops.com/pathologies-posturales/l-interet-du-traitement-des-fascias-blog-article-155-fr.htm

 

 

La mémoire invisible des cicatrices


Les tissus de notre corps conservent la trace des traumatismes, comme un disque dur qui enregistrerait chaque choc. Les fascias, en particulier, stockent les tensions physiques et émotionnelles, et peuvent perturber la communication entre le corps et le cerveau.


Exemple concret : Une cicatrice de césarienne ou d’accident peut, des années plus tard, limiter la mobilité, créer des déséquilibres posturaux, ou raviver des émotions liées à l’événement.


 

  Une cicatrice, c’est une archive.

  Elle raconte ce que le corps a vécu, mais aussi ce qu’il n’a pas pu exprimer. 

 

 

 

 

 

La kinésiologie : un dialogue avec le corps


 

 Comment agir ? 

 La kinésiologie ne cherche pas à effacer la cicatrice, mais à en apaiser la charge émotionnelle et physique.

 Voici comment :
    • Evaluation du tonus musculaire pour identifier les blocages liés à la cicatrice. 
    • Travail sur les fascias, les émotions ou encore points d'acupressure pour libérer les tensions accumulées autour de la zone. 
   • Défusion neuronale pour aider le cerveau à « mettre à jour » la mémoire du traumatisme, pour que le corps cesse de réagir comme si le danger était toujours présente (le but est d'indiquer au cerveau qu'il est possible de réagir et d'agir différemment).
    • Brain Gym : Des mouvements simples pour réactiver la plasticité cérébrale et restaurer une communication fluide entre le corps et l’esprit. 

 

 

Bénéfices :


    • Réduction des douleurs chroniques ou des sensations d’inconfort. 
    • Diminution du stress et de l’anxiété associés à la cicatrice. 
    • Retrouver une relation apaisée avec son corps. 

 

 

Que faire au quotidien ?


Auto-observation :
    • Prenez le temps de regarder et de toucher votre cicatrice, sans jugement. 
    • Observez les émotions ou sensations qui émergent : « À quel moment de ma vie cette marque me renvoie-t-elle ? » 

 

Exercices doux :
    • Respiration consciente : Posez une main sur la cicatrice, respirez profondément en visualisant la libération des tensions. 
    • Auto-massage : Avec une huile neutre, massez doucement la zone pour stimuler la circulation et la conscience corporelle. 

 

 

Conclusion : 


Vos cicatrices font partie de votre histoire, mais elles ne définissent pas votre présent. Avec les bons outils, votre corps peut apprendre à porter ces traces avec légèreté. 

Stress : quand le corps et l’esprit sonnent l’alarme

12/10/2025

Stress : quand le corps et l’esprit sonnent l’alarme

Le stress est avant tout un système archaïque, conçu pour nous permettre de s’adapter à notre environnement. Un héritage précieux de l’époque où nos ancêtres devaient chasser, fuir les prédateurs ou survivre dans un monde hostile. À l’origine, ce mécanisme était une question de vie ou de mort : face à un danger, le corps se préparait instantanément à lutter ou à fuir.
Pourtant, aujourd’hui, les menaces ont changé : plus de lions à affronter, mais des échéances professionnelles, des défis du quotidien ou des pressions sociales. Le problème ? Notre cerveau, lui, n’a pas évolué. Il réagit toujours comme si notre survie était en jeu, déclenchant la même cascade hormonale (cortisol, adrénaline)… même face à un simple email urgent ou une dispute en réunion.
Résultat ? Un système conçu pour nous sauver peut, s’il s’emballe, nous épuiser et ce selon 3 phases.

 

Les 3 phases du stress


1. Phase d’alerte : trouver une solution → le corps en mode « survie »

 

 

 

Face à un stress, notre organisme se met en état d’alerte : c’est la fameuse réaction de lutte ou de fuite dont le but est de trouver une solution  face à la situation. Le corps sécrète des hormones (adrénaline, cortisol) pour nous préparer à agir.

 

 

 

 

 Si nous trouvons une solution, le stress redescend.

 Si nous restons sans action, ces hormones s’accumulent et intoxiquent peu à peu notre système. Résultat ? Nous passons à la phase suivante,   sans même nous en rendre compte.


 Le saviez-vous ? L’inaction face au stress prolonge la sécrétion hormonale et aggrave son impact. Agir, même modestement, permet souvent de briser ce cercle vicieux.

 


2. Phase de résistance : tenir le coup à tout pris → le cerveau en surchauffe

 


Notre corps puise dans ses réserves : acides gras essentiels (oméga-3, oméga-6), vitamines B… Des nutriments indispensables au bon fonctionnement cérébral. Plus la résistance dure, plus notre capacité à réfléchir s’amenuise. Nous prenons des raccourcis, créons des croyances limitantes (« Je n’y arriverai jamais »), et épuisons nos ressources.

 

 

Conséquence : une fatigue mentale qui brouille notre jugement et nous empêche de trouver des solutions durables. Le cortisol reste élevé, ce qui peut perturber le sommeil, la mémoire, la digestion et générer des angoisses.


   À retenir : Manger équilibré (poissons gras, noix) et prendre des pauses permet de soutenir le cerveau pendant cette phase.

 


3. Phase d’épuisement : quand le corps dit « stop »

 


 

Le système nerveux parasympathique est mis à mal, ce qui déclenche des réactions inappropriées des fonctions organiques : insomnies,   troubles digestifs, douleurs inexpliquées

Le corps exprime ce que les mots ne peuvent plus dire. Pire : le stress chronique peut réorganiser   nos connexions neuronales (phénomène de défusion neuronale), renforçant des schémas de pensée négatifs et des réactions physiques   inappropriées.

 

 

 


Attention : Dans cette phase, les douleurs physiques (maux de tête, tensions musculaires) sont souvent le reflet d’un mal-être psychologique. Les antidouleurs soulagent sur le moment, mais ne règlent pas la cause.

 

A savoir :

 

Sous stress, le cortisol pousse le corps à chercher du sucre pour un boost rapide de dopamine. Problème : ce bien-être éphémère masque la peur et bloque l’action. Résultat ? On reste coincé dans un cycle de compensation, sans traiter la source du stress.


Alternative : Privilégiez les aliments riches en magnésium (chocolat noir, légumineuses) et en tryptophane (bananes, œufs) pour favoriser la production de sérotonine, l’hormone du bien-être.
    • Bougez : Même une marche de 10 minutes réduit le cortisol. 
    • Respirez : La respiration ventrale rééquilibre le système nerveux. 
    • Défusion neuronale : En prenant conscience de nos pensées (« Je stresse » ≠ « Je suis stressé(e) »), on crée un espace pour agir différemment. 
    • Parlez-en : Verbaliser brise l’isolement et clarifie les solutions. 

 

Le stress n’est pas une fatalité. En comprenant ses mécanismes, on peut réapprendre à écouter son corps et agir avant que la phase d’épuisement ne s’installe.

 

 

Comment la kinésiologie peut vous aider ?

 

 

L'évaluation du tonus musculaire permet d'identifier les sources de stress et surtout de vous aider à vous en libérer en utilisant l'outil, le plus adapté pour vous, comme par exemple :


    • Des mouvements doux et simples pour libérer les tensions et travailler sur la concentration (BrainGym, Réflexes archaïques)
    • Des points d’acupressure pour apaiser le stress.
    • Des essences florales comme les fleurs de Bach pour aider la gestion des émotions.
    • Des visualisations pour aider à surmonter une peur ou un blocage.
    • Défusion des pensées automatiques (« Je n’y arriverai jamais ») pour retrouver un mental clair. 
    • Un accompagnement pour vous aider à identifier les blocages invisibles (ex : peur inconsciente de l’autorité). 

 

Le stress n’est pas une fatalité. Que vous soyez en phase d’alerte, de résistance ou d’épuisement, la kinésiologie offre des clés concrètes pour avancer.

Spécialisée dans la gestion du stress, de l’angoisse et des troubles du sommeil, je vous accompagne pour :

✅ Retrouver un sommeil profond

✅ Diminuer l’anxiété au quotidien

✅ Repartir avec des outils adaptés à VOTRE corps 

L'astuce du jour : le bâillement !

24/09/2025

L'astuce du jour : le bâillement !

 

Saviez-vous que bâiller est l’un des meilleurs anti-stress naturels ?

Ce réflexe, souvent perçu comme impoli ou signe de lassitude, est en réalité une mine d’or pour votre bien-être. En quelques secondes, il améliore la circulation sanguine dans le visage, détend les yeux et libère les tensions accumulées dans la mâchoire, les épaules… et même le bassin ! Avoir envie de bâiller indique surtout que votre corps a besoin de relâcher.

 

Un mécanisme intelligent :

 

Le bâillement est un réflexe respiratoire naturel qui oxygène le cerveau et active le système nerveux parasympathique (celui qui nous met en mode "repos et digestion"). Quand vous bâillez :

  • Vos muscles faciaux se relâchent, réduisant les rides d’expression et les tensions.
  • Vos yeux se relâchent et s’hydratent, limitant la sécheresse oculaire (parfaite après des heures d’écran !).
  • Votre mâchoire se détend, évitant les grincements de dents ou les douleurs cervicales.
  • Votre corps tout entier se rééquilibre, comme un "reset" physique et mental.

 

Attention : Le réprimer, c’est comme bloquer une soupape de sécurité. Résultat ? Les tensions s’accumulent dans la mâchoire, remontent vers les tempes (provoquant des maux de tête) et descendent vers les épaules, voire le bassin. À la clé : des douleurs chroniques, une sensation de sinusite ou même des troubles de la posture.

 

Le saviez-vous ?

 

  • Les muscles de la mâchoire sont les plus puissants du corps
  • Les neurologues Wilder Penfield et Theodore Rasmusen ont établi que 50% des nerfs du corps concernent le visage et la tête.
  • Bâiller contagieusement active les neurones miroirs, liés à l’empathie. C’est pourquoi on bâille quand on voit quelqu’un le faire !
  • Les athlètes et les musiciens l’utilisent pour réduire le stress avant une performance.


Les bienfaits insoupçonnés du bâillement

 

Bénéfice Explication
Détend les muscles du visage Libère la mâchoire (souvent contractée sous stress) et prévient les douleurs cervicales
Améliore la concentration Oxygène le cerveau, boostant la clarté mentale
Réduit le stress Active la production de sérotonine, l’hormone du bien-être
Soulage les yeux Stimule les glandes lacrymales, idéal pour les personnes souffrant de sécheresse oculaire
Équilibre la posture En relâchant la mâchoire, il réduit les compensations musculaires (épaules, dos)



Comment pratiquer le bâillement volontaire ?


Même si le bâillement est souvent spontané, vous pouvez le provoquer pour en tirer les bénéfices à tout moment. Voici comment faire :

 

Kinésiologie ExerciceBrainGym Bâillement

 

  1. Placez le bout des doigts index et majeur sur les points de tension que vous trouverez dans la zone de l'articulation de chaque côté de la mâchoire : ouvrir et fermer la bouche pour les trouver.
  2. Massez les points de tension sous vos doigts et :
  3. Faites comme si vous alliez bâiller : prendre une grande inspiration en ouvrant bien la bouche
  4. Lors de l'expiration, laisser sortir un son profond, détendu : comme si vous aviez vraiment bâillé, en ouvrant l'arrière de la gorge autant que vous le pouvez. Quand vous laissez sortir le son, imaginez que vous expulsez tout ce qui vous agace, stresse, énerve !

 

Répétez l'opération au minimum 3 fois ou jusqu'à ce que vos yeux commencent à pleurer.

 

 

Astuce : avant de commencer, observez les éventuelles tensions dans la vision, la respiration et la spontanéité de l'expression. Les muscles du visage sont-ils détendus ? Une fois l'activité terminée, réitérez les observations. Comment vous sentez-vous après ?

 

Quand lâcher prise avec le bâillement ?

 

  • Au réveil : Pour oxygéner le corps et démarrer la journée sans raideurs.
  • Avant une réunion ou un examen : Pour calmer le stress et clarifier les idées.
  • Devant un écran : Toutes les heures, pour éviter la fatigue oculaire.
  • Le soir : Pour évacuer les tensions accumulées et préparer le sommeil.

 

À éviter :

 

  • Bâiller trop fort si vous avez des problèmes de mâchoire (ex. : luxation).
  • Forcer le bâillement si vous ressentez une douleur.


Le lien avec la kinésiologie


En kinésiologie, la mâchoire est souvent appelée "la porte du stress".

Lorsque nous sommes stressé, nous serrons souvent de façon inconsciente les dents. Dans ce cas, le corps est alors en mode "survie".

Le bâillement, lui, envoie un signal de sécurité au système nerveux. C’est pourquoi les praticiens l’utilisent pour :

  • Rééquilibrer les méridiens d’énergie (notamment celui de l’estomac, lié à la digestion… des émotions !).
  • Libérer les blocages liés à la colère ou à l’anxiété (émotions stockées dans la mâchoire).

 

Testez par vous-même :

  • Serrer les dents quelques secondes et observez votre posture (épaules tendues ?).
  • Bâillez largement, puis refaites le test. La différence est flagrante !


Pour aller plus loin -> Défi 7 jours :

 

Bâillez consciemment 3 fois par jour (matin, midi, soir) et notez les changements :

  • Moins de tensions dans le cou ?
  • Meilleure digestion ?
  • Sommeil plus réparateur ?

 

 

Sources :

  • "Brain Gym Le mouvement, clé de l'apprentissage" Paul et Gail Dennison Editions Le souffle d'or.
  • Cours de l'IEK - Institut Européen de Kinésiologie

Le Deuil en Kinésiologie : Un Chemin Vers la Résilience

14/09/2025

Le Deuil en Kinésiologie : Un Chemin Vers la Résilience


Le deuil est une expérience universelle, bien plus vaste que la simple perte d’un être cher. Il peut survenir après une dispute, une séparation, un changement majeur, ou même une prise de conscience profonde.

En kinésiologie, nous considérons le deuil comme un processus naturel, nécessaire à notre évolution. Chaque étape, bien que douloureuse, est une opportunité de transformation. Mais pour que ce processus soit complet, il faut traverser toutes ses phases sans en omettre aucune. Sinon, les émotions non résolues peuvent resurgir plus tard, parfois de manière inattendue.

 

Les Étapes du Deuil : Un Voyage Inévitable

 

Le deuil n’est pas linéaire, et sa durée varie d’une personne à l’autre. Ce qui compte, c’est de ne pas s’y attarder indéfiniment, car chaque étape doit mener à la suivante. La peur est souvent présente : peur de changer, peur de lâcher prise, peur de l’inconnu. Pourtant, c’est en acceptant cette peur que l’on avance.

 

1. Le Choc : L’Immobilisation Face à l’Inattendu


La première réaction est souvent la sidération. Le corps et l’esprit se figent, comme pour absorber l’impact. Cette phase peut être violente ou discrète, traumatisante ou passagère.

En kinésiologie, nous encourageons la personne à parler, à répéter ce qu’elle ressent. Verbaliser active l’aire de Broca, ce qui permet de calmer le système limbique et de sortir de l’émotion brute.


2. Le Déni : Le Refus de la Réalité


« Non, ce n’est pas possible. »

Le déni est une protection temporaire, une fuite face à l’inacceptable. Pour avancer, il est crucial d’aider la personne à nommer les choses, surtout dans le cas d’un décès. Prononcer le mot « mort » permet de conscientiser la réalité et de préparer le terrain pour les étapes suivantes.

 

3. La Colère : L’Énergie de la Révolte


La colère est une réaction naturelle face à l’injustice ou à l’incompréhension. Elle peut se manifester par de la frustration, de la victimisation, ou une rage diffuse.

L’enjeu ? Comprendre la source de cette colère et l’exprimer. Une colère mal canalisée peut se retourner contre soi ou contre le monde. En kinésiologie, nous travaillons à identifier les blocages pour transformer cette énergie en action constructive.


4. Le Marchandage : La Négociation Avec le Destin


« Et si j’avais fait autrement ? » « J’aurais dû… » Cette phase est marquée par la culpabilité et les regrets. Elle permet de se rassurer, de chercher un sens. Mais attention : trop de « et si » peut maintenir dans l’illusion. L’objectif est d’accepter que certaines choses échappent à notre contrôle.


5. La Tristesse : Le Lâcher-Prise


La tristesse est une étape clé, où la douleur se manifeste pleinement : pleurs, nostalgie, sensation de vide. Il est important de distinguer :

  • La douleur (naturelle, passagère) : elle vient, on la ressent, elle part.
  • La souffrance (mentale, entretenue) : elle rumine, elle s’accroche.

La vraie tristesse est un adieu, une libération. La dépression, en revanche, est un piège où la personne s’installe dans la souffrance sans avancer.

 

6. L’Acceptation : Le Choix de Vivre


Accepter ne signifie pas renoncer ou subir. C’est reconnaître la réalité sans résistance. La douleur est là, mais on choisit de ne plus en faire une souffrance. C’est le début de la reconstruction.


7. Une Nouvelle Vision : La Transformation


Une fois l’acceptation atteinte, une nouvelle perspective émerge. La situation est vue différemment, et la pensée évolue. Ce qui semblait insurmontable devient une expérience qui nous a façonnés.


8. La Résilience : L’Héritage du Deuil


Le deuil n’est pas une fin, mais une transformation. Chaque perte nous enrichit, nous apprend quelque chose.

En kinésiologie, nous considérons qu’il n’y a pas d’échec, seulement des leçons. La résilience, c’est la capacité à intégrer l’expérience et à en faire une force.

 

Souffrance vs. Douleur : Une Nuance Essentielle

 

  • La douleur est naturelle, nécessaire. Elle passe.
  • La souffrance est un choix du mental. Elle s’alimente de ruminations et de résistances.

 

En kinésiologie, nous accompagnons les personnes à distinguer les deux pour éviter de rester bloqué dans un cycle de souffrance.

 

Comment la Kinésiologie Peut Aider ?

 

La kinésiologie offre des outils pour :


✅ Libérer les émotions bloquées.
✅ Retrouver un équilibre physique et émotionnel.
✅ Transformer les croyances limitantes liées au deuil.
✅ Réactiver la capacité à avancer en harmonisant corps et esprit.

 

Le deuil n’est pas une épreuve à subir, mais un passage vers une nouvelle version de soi. 

Une Journée Bien-être à la Maison d’Angèle : Découverte de la Kinésiologie

08/09/2025

Une Journée Bien-être à la Maison d’Angèle : Découverte de la Kinésiologie

 

Affiche 20 septembre Journée pour soi Maison d'Angèle et kinésiologie

Matinée : Atelier Pulse Zen – Bougez, Respirez, Relâchez !

De 10h30 à 11h30 – Tarif : 15€

 

AtelierPulseZen

 

 Vous sentez-vous souvent tendu(e), submergé(e) par le stress ou en manque d’énergie ? L’atelier Pulse Zen est conçu pour vous aider à réactiver votre   vitalité tout en relâchant les tensions accumulées. À travers des mouvements coordonnés, simples et doux, cet atelier vous guidera vers un état de   détente profonde et de recentrage.

 

 


Inspiré du Brain Gym (Edu-kinésiologie), cet atelier propose des exercices accessibles à tous, combinant :

  • Respiration consciente pour apaiser le mental,
  • Mouvements corporels pour stimuler la circulation sanguine, lymphatique ou encore améliorer la respiration,
  • Techniques de relâchement pour libérer les blocages physiques et émotionnels.

 

Que vous soyez débutant ou initié, cet atelier est une invitation à reconnecter avec votre corps et à retrouver un équilibre naturel.

 

Après-midi : Séance Découverte de Kinésiologie

À partir de 13h30 – 30 min – Flacon d’essences florales offert – Tarif : 20€

 

L’après-midi sera consacrée à une introduction douce et efficace à la kinésiologie, une approche holistique qui allie :

  • La mise en avant d'une ou plusieurs émotions non libérées
  • Stimulation de points d’acupressure pour permettre un meilleur fonctionnement des organes et de leur fonction associée,
  • Utilisation personnalisée d’essences florales (comme les élixirs de Bach) pour soutenir l’équilibre émotionnel.

Séance découverte kinésiologie

Cette séance individuelle de 30 minutes vous permettra de :
✅ Identifier et libérer des tensions (stress, anxiété, fatigue),
✅ Découvrir comment les essences florales peuvent vous accompagner au quotidien notamment concernant la gestion des émotions,
✅ Expérimenter une méthode douce pour retrouver sérénité et clarté mentale.

 

Un flacon d’essences florales vous sera offert pour prolonger les bienfaits de la séance chez vous.

 

Pourquoi participer ?

 

  • Pour les curieux : Découvrir une discipline encore méconnue mais aux résultats concrets.
  • Pour les stressés : Apprendre des outils simples pour gérer les émotions et les tensions.
  • Pour les passionnés de bien-être : Approfondir ses connaissances dans l'écoute de soi.


Infos pratiques

 

📍 Lieu : Maison d’Angèle – 19 route de Castres, 31130 Quint-Fonsegrives
📞 Réservations : 07 81 32 49 80
✉ Contact : contact@delphineassie.fr
Places limitées – Sur inscription !

 

 

Et vous, prêt(e) à vivre une journée 100% détente et découverte ?
Rejoignez-nous le 20 septembre 2025 pour une parenthèse ressourçante !


💬 "Le corps et l’esprit sont liés : en prenant soin de l’un, on apaise l’autre."

 

#Kinésiologie #BienÊtre #BrainGym #ÉquilibreÉmotionnel #QuintFonsegrives

CABINET DE KINÉSIOLOGIE

25 route des coteaux

81500 TEULAT

 

07 81 32 49 80

contact@delphineassie.fr

HORAIRES

Du lundi au vendredi : 10h30 - 19h

1 samedi sur 2 : 10h30 - 15h