26/10/2025
Une cicatrice, c’est avant tout le signe que notre corps a guéri. Une coupure, une opération, une brûlure… La peau se referme, mais elle ne revient jamais tout à fait comme avant. Ce petit relief, cette zone plus claire ou plus foncée, c’est la mémoire visible d’un événement passé.
Il existe plusieurs types de cicatrices :
• Hypertrophiques : en relief, rouges ou épaisses, mais limitées à la zone initiale.
• Chéloïdes : elles débordent largement, sont souvent douloureuses ou démangent.
• Atrophiques : creusées ou en creux, comme dans le cas de certaines cicatrices d’acné.
• Blanches ou plates : discrètes, mais parfois encore sensibles au toucher.

Une cicatrice, c’est comme un chapitre d’un livre :
elle marque la fin d’une épreuve, mais elle en garde la trace.
Pour beaucoup, une cicatrice n’est pas qu’un souvenir. C’est une marque qui renvoie à un moment vulnérable : un accident de voiture, une chute, une agression, une maladie, une chirurgie lourde, une fausse couche, une césarienne… Derrière chaque cicatrice, il y a une histoire.
Et parfois, cette histoire n’a pas été digérée :
• Certaines personnes évitent de se regarder dans le miroir.
• D’autres cachent la zone, sans même en être conscientes.
• Il arrive aussi qu’on ressente de l’émotion (tristesse, colère, peur) rien qu’en touchant la cicatrice.
« Ces réactions sont naturelles. Elles montrent que le corps a guéri… mais que l’esprit, lui, a encore besoin de temps. »
Pourquoi ? Parce que les cicatrices ne laissent pas toujours une trace uniquement sur la peau. Les fascias (tissus conjonctifs qui enveloppent nos muscles et organes) et le système nerveux enregistrent les chocs physiques et émotionnels. Une cicatrice peut ainsi maintenir le corps en état d’alerte, générant des tensions, des compensations posturales, ou même des troubles du sommeil et de l’anxiété.

Les fascias sont comme des toiles d’araignée : ils relient tout notre corps.
Quand une zone est bloquée, c’est toute la structure qui en pâtit.
Source photo : https://www.cliniqueops.com/pathologies-posturales/l-interet-du-traitement-des-fascias-blog-article-155-fr.htm
Les tissus de notre corps conservent la trace des traumatismes, comme un disque dur qui enregistrerait chaque choc. Les fascias, en particulier, stockent les tensions physiques et émotionnelles, et peuvent perturber la communication entre le corps et le cerveau.
Exemple concret : Une cicatrice de césarienne ou d’accident peut, des années plus tard, limiter la mobilité, créer des déséquilibres posturaux, ou raviver des émotions liées à l’événement.

Une cicatrice, c’est une archive.
Elle raconte ce que le corps a vécu, mais aussi ce qu’il n’a pas pu exprimer.

Comment agir ?
La kinésiologie ne cherche pas à effacer la cicatrice, mais à en apaiser la charge émotionnelle et physique.
Voici comment :
• Evaluation du tonus musculaire pour identifier les blocages liés à la cicatrice.
• Travail sur les fascias, les émotions ou encore points d'acupressure pour libérer les tensions accumulées autour de la zone.
• Défusion neuronale pour aider le cerveau à « mettre à jour » la mémoire du traumatisme, pour que le corps cesse de réagir comme si le danger était toujours présente (le but est d'indiquer au cerveau qu'il est possible de réagir et d'agir différemment).
• Brain Gym : Des mouvements simples pour réactiver la plasticité cérébrale et restaurer une communication fluide entre le corps et l’esprit.

Bénéfices :
• Réduction des douleurs chroniques ou des sensations d’inconfort.
• Diminution du stress et de l’anxiété associés à la cicatrice.
• Retrouver une relation apaisée avec son corps.
Auto-observation :
• Prenez le temps de regarder et de toucher votre cicatrice, sans jugement.
• Observez les émotions ou sensations qui émergent : « À quel moment de ma vie cette marque me renvoie-t-elle ? »
Exercices doux :
• Respiration consciente : Posez une main sur la cicatrice, respirez profondément en visualisant la libération des tensions.
• Auto-massage : Avec une huile neutre, massez doucement la zone pour stimuler la circulation et la conscience corporelle.
Vos cicatrices font partie de votre histoire, mais elles ne définissent pas votre présent. Avec les bons outils, votre corps peut apprendre à porter ces traces avec légèreté.
12/10/2025
Le stress est avant tout un système archaïque, conçu pour nous permettre de s’adapter à notre environnement. Un héritage précieux de l’époque où nos ancêtres devaient chasser, fuir les prédateurs ou survivre dans un monde hostile. À l’origine, ce mécanisme était une question de vie ou de mort : face à un danger, le corps se préparait instantanément à lutter ou à fuir.
Pourtant, aujourd’hui, les menaces ont changé : plus de lions à affronter, mais des échéances professionnelles, des défis du quotidien ou des pressions sociales. Le problème ? Notre cerveau, lui, n’a pas évolué. Il réagit toujours comme si notre survie était en jeu, déclenchant la même cascade hormonale (cortisol, adrénaline)… même face à un simple email urgent ou une dispute en réunion.
Résultat ? Un système conçu pour nous sauver peut, s’il s’emballe, nous épuiser et ce selon 3 phases.

Face à un stress, notre organisme se met en état d’alerte : c’est la fameuse réaction de lutte ou de fuite dont le but est de trouver une solution face à la situation. Le corps sécrète des hormones (adrénaline, cortisol) pour nous préparer à agir.
Si nous trouvons une solution, le stress redescend.
Si nous restons sans action, ces hormones s’accumulent et intoxiquent peu à peu notre système. Résultat ? Nous passons à la phase suivante, sans même nous en rendre compte.
Le saviez-vous ? L’inaction face au stress prolonge la sécrétion hormonale et aggrave son impact. Agir, même modestement, permet souvent de briser ce cercle vicieux.

Notre corps puise dans ses réserves : acides gras essentiels (oméga-3, oméga-6), vitamines B… Des nutriments indispensables au bon fonctionnement cérébral. Plus la résistance dure, plus notre capacité à réfléchir s’amenuise. Nous prenons des raccourcis, créons des croyances limitantes (« Je n’y arriverai jamais »), et épuisons nos ressources.
Conséquence : une fatigue mentale qui brouille notre jugement et nous empêche de trouver des solutions durables. Le cortisol reste élevé, ce qui peut perturber le sommeil, la mémoire, la digestion et générer des angoisses.
À retenir : Manger équilibré (poissons gras, noix) et prendre des pauses permet de soutenir le cerveau pendant cette phase.

Le système nerveux parasympathique est mis à mal, ce qui déclenche des réactions inappropriées des fonctions organiques : insomnies, troubles digestifs, douleurs inexpliquées…
Le corps exprime ce que les mots ne peuvent plus dire. Pire : le stress chronique peut réorganiser nos connexions neuronales (phénomène de défusion neuronale), renforçant des schémas de pensée négatifs et des réactions physiques inappropriées.
Attention : Dans cette phase, les douleurs physiques (maux de tête, tensions musculaires) sont souvent le reflet d’un mal-être psychologique. Les antidouleurs soulagent sur le moment, mais ne règlent pas la cause.
Sous stress, le cortisol pousse le corps à chercher du sucre pour un boost rapide de dopamine. Problème : ce bien-être éphémère masque la peur et bloque l’action. Résultat ? On reste coincé dans un cycle de compensation, sans traiter la source du stress.
Alternative : Privilégiez les aliments riches en magnésium (chocolat noir, légumineuses) et en tryptophane (bananes, œufs) pour favoriser la production de sérotonine, l’hormone du bien-être.
• Bougez : Même une marche de 10 minutes réduit le cortisol.
• Respirez : La respiration ventrale rééquilibre le système nerveux.
• Défusion neuronale : En prenant conscience de nos pensées (« Je stresse » ≠ « Je suis stressé(e) »), on crée un espace pour agir différemment.
• Parlez-en : Verbaliser brise l’isolement et clarifie les solutions.
Le stress n’est pas une fatalité. En comprenant ses mécanismes, on peut réapprendre à écouter son corps et agir avant que la phase d’épuisement ne s’installe.

L'évaluation du tonus musculaire permet d'identifier les sources de stress et surtout de vous aider à vous en libérer en utilisant l'outil, le plus adapté pour vous, comme par exemple :
• Des mouvements doux et simples pour libérer les tensions et travailler sur la concentration (BrainGym, Réflexes archaïques)
• Des points d’acupressure pour apaiser le stress.
• Des essences florales comme les fleurs de Bach pour aider la gestion des émotions.
• Des visualisations pour aider à surmonter une peur ou un blocage.
• Défusion des pensées automatiques (« Je n’y arriverai jamais ») pour retrouver un mental clair.
• Un accompagnement pour vous aider à identifier les blocages invisibles (ex : peur inconsciente de l’autorité).
Le stress n’est pas une fatalité. Que vous soyez en phase d’alerte, de résistance ou d’épuisement, la kinésiologie offre des clés concrètes pour avancer.
Spécialisée dans la gestion du stress, de l’angoisse et des troubles du sommeil, je vous accompagne pour :

✅ Retrouver un sommeil profond
✅ Diminuer l’anxiété au quotidien
✅ Repartir avec des outils adaptés à VOTRE corps
24/09/2025
Saviez-vous que bâiller est l’un des meilleurs anti-stress naturels ?
Ce réflexe, souvent perçu comme impoli ou signe de lassitude, est en réalité une mine d’or pour votre bien-être. En quelques secondes, il améliore la circulation sanguine dans le visage, détend les yeux et libère les tensions accumulées dans la mâchoire, les épaules… et même le bassin ! Avoir envie de bâiller indique surtout que votre corps a besoin de relâcher.
Le bâillement est un réflexe respiratoire naturel qui oxygène le cerveau et active le système nerveux parasympathique (celui qui nous met en mode "repos et digestion"). Quand vous bâillez :
Attention : Le réprimer, c’est comme bloquer une soupape de sécurité. Résultat ? Les tensions s’accumulent dans la mâchoire, remontent vers les tempes (provoquant des maux de tête) et descendent vers les épaules, voire le bassin. À la clé : des douleurs chroniques, une sensation de sinusite ou même des troubles de la posture.
Le saviez-vous ?
Les bienfaits insoupçonnés du bâillement
| Bénéfice | Explication |
| Détend les muscles du visage | Libère la mâchoire (souvent contractée sous stress) et prévient les douleurs cervicales |
| Améliore la concentration | Oxygène le cerveau, boostant la clarté mentale |
| Réduit le stress | Active la production de sérotonine, l’hormone du bien-être |
| Soulage les yeux | Stimule les glandes lacrymales, idéal pour les personnes souffrant de sécheresse oculaire |
| Équilibre la posture | En relâchant la mâchoire, il réduit les compensations musculaires (épaules, dos) |
Comment pratiquer le bâillement volontaire ?
Même si le bâillement est souvent spontané, vous pouvez le provoquer pour en tirer les bénéfices à tout moment. Voici comment faire :

Répétez l'opération au minimum 3 fois ou jusqu'à ce que vos yeux commencent à pleurer.
Astuce : avant de commencer, observez les éventuelles tensions dans la vision, la respiration et la spontanéité de l'expression. Les muscles du visage sont-ils détendus ? Une fois l'activité terminée, réitérez les observations. Comment vous sentez-vous après ?
Quand lâcher prise avec le bâillement ?
À éviter :
Le lien avec la kinésiologie
En kinésiologie, la mâchoire est souvent appelée "la porte du stress".
Lorsque nous sommes stressé, nous serrons souvent de façon inconsciente les dents. Dans ce cas, le corps est alors en mode "survie".
Le bâillement, lui, envoie un signal de sécurité au système nerveux. C’est pourquoi les praticiens l’utilisent pour :
Testez par vous-même :
Pour aller plus loin -> Défi 7 jours :
Bâillez consciemment 3 fois par jour (matin, midi, soir) et notez les changements :
Sources :
14/09/2025
Le deuil est une expérience universelle, bien plus vaste que la simple perte d’un être cher. Il peut survenir après une dispute, une séparation, un changement majeur, ou même une prise de conscience profonde.
En kinésiologie, nous considérons le deuil comme un processus naturel, nécessaire à notre évolution. Chaque étape, bien que douloureuse, est une opportunité de transformation. Mais pour que ce processus soit complet, il faut traverser toutes ses phases sans en omettre aucune. Sinon, les émotions non résolues peuvent resurgir plus tard, parfois de manière inattendue.

Le deuil n’est pas linéaire, et sa durée varie d’une personne à l’autre. Ce qui compte, c’est de ne pas s’y attarder indéfiniment, car chaque étape doit mener à la suivante. La peur est souvent présente : peur de changer, peur de lâcher prise, peur de l’inconnu. Pourtant, c’est en acceptant cette peur que l’on avance.
1. Le Choc : L’Immobilisation Face à l’Inattendu
La première réaction est souvent la sidération. Le corps et l’esprit se figent, comme pour absorber l’impact. Cette phase peut être violente ou discrète, traumatisante ou passagère.
En kinésiologie, nous encourageons la personne à parler, à répéter ce qu’elle ressent. Verbaliser active l’aire de Broca, ce qui permet de calmer le système limbique et de sortir de l’émotion brute.
2. Le Déni : Le Refus de la Réalité
« Non, ce n’est pas possible. »
Le déni est une protection temporaire, une fuite face à l’inacceptable. Pour avancer, il est crucial d’aider la personne à nommer les choses, surtout dans le cas d’un décès. Prononcer le mot « mort » permet de conscientiser la réalité et de préparer le terrain pour les étapes suivantes.
La colère est une réaction naturelle face à l’injustice ou à l’incompréhension. Elle peut se manifester par de la frustration, de la victimisation, ou une rage diffuse.
L’enjeu ? Comprendre la source de cette colère et l’exprimer. Une colère mal canalisée peut se retourner contre soi ou contre le monde. En kinésiologie, nous travaillons à identifier les blocages pour transformer cette énergie en action constructive.
4. Le Marchandage : La Négociation Avec le Destin
« Et si j’avais fait autrement ? » « J’aurais dû… » Cette phase est marquée par la culpabilité et les regrets. Elle permet de se rassurer, de chercher un sens. Mais attention : trop de « et si » peut maintenir dans l’illusion. L’objectif est d’accepter que certaines choses échappent à notre contrôle.
5. La Tristesse : Le Lâcher-Prise
La tristesse est une étape clé, où la douleur se manifeste pleinement : pleurs, nostalgie, sensation de vide. Il est important de distinguer :
La vraie tristesse est un adieu, une libération. La dépression, en revanche, est un piège où la personne s’installe dans la souffrance sans avancer.
6. L’Acceptation : Le Choix de Vivre
Accepter ne signifie pas renoncer ou subir. C’est reconnaître la réalité sans résistance. La douleur est là, mais on choisit de ne plus en faire une souffrance. C’est le début de la reconstruction.
7. Une Nouvelle Vision : La Transformation
Une fois l’acceptation atteinte, une nouvelle perspective émerge. La situation est vue différemment, et la pensée évolue. Ce qui semblait insurmontable devient une expérience qui nous a façonnés.
8. La Résilience : L’Héritage du Deuil
Le deuil n’est pas une fin, mais une transformation. Chaque perte nous enrichit, nous apprend quelque chose.
En kinésiologie, nous considérons qu’il n’y a pas d’échec, seulement des leçons. La résilience, c’est la capacité à intégrer l’expérience et à en faire une force.
Souffrance vs. Douleur : Une Nuance Essentielle
En kinésiologie, nous accompagnons les personnes à distinguer les deux pour éviter de rester bloqué dans un cycle de souffrance.
Comment la Kinésiologie Peut Aider ?
La kinésiologie offre des outils pour :
✅ Libérer les émotions bloquées.
✅ Retrouver un équilibre physique et émotionnel.
✅ Transformer les croyances limitantes liées au deuil.
✅ Réactiver la capacité à avancer en harmonisant corps et esprit.
Le deuil n’est pas une épreuve à subir, mais un passage vers une nouvelle version de soi.
08/09/2025


Vous sentez-vous souvent tendu(e), submergé(e) par le stress ou en manque d’énergie ? L’atelier Pulse Zen est conçu pour vous aider à réactiver votre vitalité tout en relâchant les tensions accumulées. À travers des mouvements coordonnés, simples et doux, cet atelier vous guidera vers un état de détente profonde et de recentrage.
Inspiré du Brain Gym (Edu-kinésiologie), cet atelier propose des exercices accessibles à tous, combinant :
Que vous soyez débutant ou initié, cet atelier est une invitation à reconnecter avec votre corps et à retrouver un équilibre naturel.
L’après-midi sera consacrée à une introduction douce et efficace à la kinésiologie, une approche holistique qui allie :

Cette séance individuelle de 30 minutes vous permettra de :
✅ Identifier et libérer des tensions (stress, anxiété, fatigue),
✅ Découvrir comment les essences florales peuvent vous accompagner au quotidien notamment concernant la gestion des émotions,
✅ Expérimenter une méthode douce pour retrouver sérénité et clarté mentale.
Un flacon d’essences florales vous sera offert pour prolonger les bienfaits de la séance chez vous.
📍 Lieu : Maison d’Angèle – 19 route de Castres, 31130 Quint-Fonsegrives
📞 Réservations : 07 81 32 49 80
✉ Contact : contact@delphineassie.fr
Places limitées – Sur inscription !
Et vous, prêt(e) à vivre une journée 100% détente et découverte ?
Rejoignez-nous le 20 septembre 2025 pour une parenthèse ressourçante !
#Kinésiologie #BienÊtre #BrainGym #ÉquilibreÉmotionnel #QuintFonsegrives
02/09/2025

La kinésiologie n’est pas une course, mais une exploration.
Imaginez un stress chronique lié au travail : il s’est installé sur des mois, voire des années, enroulant ses racines autour de vos pensées et de vos émotions, et créant des connexions neuronales associées à la peur ou à l’anxiété. Une séance peut vous aider à en identifier l’origine (une peur de l’échec, un manque de reconnaissance), mais le "désamorcer" demandera du temps, comme dénouer un nœud serré. Vos blocages ne se sont pas créés en un jour ; ils ne disparaîtront pas en une heure.
Pourquoi ? Parce que votre corps et votre esprit ont besoin de réapprendre à fonctionner différemment. Comme un musicien qui répète une mélodie jusqu’à ce qu’elle devienne naturelle, votre système nerveux a besoin de pratique pour ancrer de nouveaux schémas. Une étude publiée dans Nature Neuroscience (2018) montre que la neuroplasticité — la capacité du cerveau à se réorganiser — nécessite une exposition progressive pour ancrer de nouveaux comportements, comme un musicien répète une partition jusqu’à ce qu’elle devienne instinctive.
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Référence : Namburi, P., & Tye, K. M. (2018). The amygdala and prefrontal cortex in decision-making. Nature |
Alors, pourquoi nos blocages résistent-ils autant ? Parce que notre cerveau est programmé pour se méfier du changement — même quand il est bénéfique.

Nos blocages sont comme des pelotes de laine emmêlées : plus on tire dessus brutalement, plus le nœud se serre.
Voici pourquoi ils résistent :
a) Le cerveau et la peur de l’inconnu : un frein naturel
Notre cerveau préfère un mal connu à un bien inconnu. Même si une croyance ou une émotion vous limite, elle vous est familière — et donc rassurante. Ce phénomène, appelé biais de statu quo, est lié à l’activation de l’amygdale, une région cérébrale impliquée dans la gestion de la peur. Quand un changement se profile (même positif), l’amygdale active des signaux d’alerte, comme si elle disait : "Reste dans ta zone de confort, c’est plus sûr."
Prenez une phobie, comme la peur de l’avion. La kinésiologie peut révéler que cette peur est liée à un souvenir d’enfance (un film angoissant, une turbulence vécue comme un traumatisme). Mais pour que le cerveau "réapprenne" à associer l’avion à la sécurité, il faut répéter l’expérience en séance, comme on s’entraîne à monter à vélo après une chute.
Référence : LeDoux, J. (1996). The Emotional Brain: The Mysterious Underpinnings of Emotional Life. Simon & Schuster. → LeDoux explique comment les souvenirs traumatisants s’encodent dans le cerveau et pourquoi leur désactivation demande du temps et de la répétition. |
b) Des études le confirment
Des recherches en neurosciences, comme celles présentées dans The Brain That Changes Itself de Norman Doidge, montrent que le cerveau met en moyenne 3 à 6 mois à ancrer de nouveaux schémas comportementaux. Une séance est un début, mais c’est la répétition qui crée un changement durable.
C’est pourquoi, en kinésiologie, on parle de processus plutôt que de solution instantanée : chaque séance est une étape vers cette réorganisation cérébrale.
Référence : Doidge, N. (2007). The Brain That Changes Itself: Stories of Personal Triumph from the Frontiers of Brain Science. Penguin Books. → Doidge illustre la plasticité cérébrale à travers des exemples concrets, comme des patients récupérant après un AVC grâce à une rééducation progressive. |

Chacun avance à son propre tempo. Certains ressentent un soulagement dès la première séance, d’autres ont besoin de plusieurs rendez-vous pour observer des changements.
• Votre histoire est unique — alors pourquoi votre parcours de kinésiologie ne le serait-il pas ?
• Votre corps est comme un livre dont les chapitres s’écrivent au fil des séances. La première page ne raconte pas toute l’histoire.
Comparaison : Si votre ami·e guérit d’une blessure en trois séances alors que vous en avez besoin de six, cela ne signifie pas que "ça ne marche pas". Cela signifie simplement que votre chemin est différent.
Cette variabilité s’explique par des différences dans :
• La sensibilité du système nerveux (certains sont naturellement plus réactifs au stress).
• L’épigénétique : vos gènes interagissent avec votre environnement pour façonner votre résilience. Une étude de Nature Reviews Genetics (2015) montre que les expériences passées modulent l’expression de gènes liés au stress, rendant chaque parcours unique.
Par exemple, une personne ayant vécu un traumatisme précoce peut avoir besoin de plus de séances qu’une autre pour rééquilibrer son système nerveux, car ses 'circuits de stress' sont plus profondément ancrés.
Référence : Meaney, M. J. (2015). Epigenetics and the biological definition of gene × environment interactions. Nature Reviews Genetics, 16(1), 59-68. → Cette recherche souligne comment l’histoire personnelle influence la réponse au stress et la capacité à changer. |
La kinésiologie fonctionne comme l’épluchage d’un oignon : couche après couche.
• Première couche : les tensions visibles (stress, anxiété, douleurs physiques).
• Couches suivantes : les émotions enfouies (colère, tristesse, peurs anciennes).
• Cœur de l’oignon : les croyances profondes, souvent liées à l’enfance ou à des schémas familiaux.
Pourquoi ne pas tout éplucher d’un coup ? Parce que cela activerait une surcharge émotionnelle, serait douloureux et contre-productif. Imaginez que l’on vous demande de revivre toutes vos émotions difficiles en une seule fois… Ce serait comme avaler l’oignon entier : les larmes couleraient, et vous ne seriez pas prêt·e à avancer.
Comme le montre une étude sur le traitement des traumatismes (Journal of Traumatic Stress, 2010), le cerveau a besoin de dosages progressifs pour intégrer les prises de conscience sans se sentir submergé.
En kinésiologie, on avance ensemble, à votre rythme — comme on épluche un oignon : une couche à la fois, avec ses émotions, ses surprises, et ses prises de conscience. Pas de précipitation, juste l’écoute de ce qui émerge, quand vous êtes prêt·e.
Référence : van der Kolk, B. (2010). Developmental trauma disorder: Toward a rational diagnosis for children with complex trauma histories. Journal of Traumatic Stress, 23(3), 391-393. → Van der Kolk explique pourquoi un travail thérapeutique trop rapide peut retraumatiser plutôt que guérir. |
Le rôle du kinésiologue n’est pas de "réparer" ce qui ne va pas, mais de vous accompagner pour activer vos propres ressources et que vous trouviez vos propres solutions.
• Ce qu’il/elle fait :
◦ Crée un espace sécurisé pour explorer vos blocages.
◦ Utilise des outils (comme le test musculaire) pour identifier les déséquilibres et ce qui est source de stress.
◦ Vous guide vers une meilleure compréhension de vous-même.
• Ce qu’il/elle ne fait pas :
◦ Vous dire ce que vous devez faire.
◦ Forcer un changement que vous n’êtes pas prêt·e à vivre.
Par exemple, si vous ressentez une douleur chronique au dos, le kinésiologue explorera avec vous les liens possibles entre cette douleur et des tensions émotionnelles (stress, colère refoulée, etc.).
Le kinésiologue est un traducteur : il aide à décoder les messages que votre corps murmure depuis des années. Une séance, c’est comme ouvrir une lettre écrite dans un langage secret – celui de votre corps et il faut du temps pour en saisir toute la signification.
Référence : Van der Kolk, B. (2014). The Body Keeps the Score: Brain, Mind, and Body in the Healing of Trauma. Viking. → Van der Kolk montre comment le corps stocke les traumatismes et comment les libérer en douceur. |
Une première séance peut apporter :
• Un souffle d’air frais (la libération d’endorphines, ces molécules du bien-être).
• Une prise de conscience (comme une lumière qui s’allume dans une pièce obscure).
• L’éveil de ressources insoupçonnées (cette force tranquille que vous aviez enfouie).
Mais attention : ce n’est qu’un début.

Planter une graine et s’impatienter parce qu’elle ne devient pas un arbre en une nuit, c’est oublier que la nature a son propre rythme. Comme une graine, le changement a besoin de terreau, d’eau et de soleil pour grandir.
Ces premiers pas sont précieux, mais c’est à vous de les faire grandir entre les séances en pratiquant les outils proposés notamment.
La kinésiologie ne promet pas de miracles, mais elle offre quelque chose de bien plus précieux : un processus respectueux de qui vous êtes et des mécanismes cérébraux et émotionnels.
Pour obtenir des résultats durables, il est essentiel de :
1. Accepter votre rythme : comparez-vous à vous-même, pas aux autres.
2. Accepter que le changement prend du temps (comme la guérison d’une blessure physique) et faire confiance au processus
3. S’engager dans un accompagnement progressif pour permettre au cerveau de se réorganiser.
4. Collaborer activement avec le kinésiologue en appliquant les outils proposés en dehors des séances.
La kinésiologie, c’est comme apprendre à danser : les premiers pas peuvent sembler maladroits, mais avec le temps, le corps et l’esprit trouvent leur rythme.
→ Le bien-être durable ne se construit pas en un jour, mais séance après séance, à travers un travail conjoint entre le praticien et le client.
Références : Cuijpers, P. et al. (2013). The efficacy of short-term psychodynamic psychotherapy for depression: A meta-analysis. Psychological Bulletin, 139(2), 435-451. Klein, S. B., & Boals, A. (2017). Expressive writing can increase working memory capacity. Frontiers in Psychology, 8, 1696. |
• Livres :
◦ The Brain That Changes Itself (Norman Doidge) pour comprendre la neuroplasticité.
◦ The Body Keeps the Score (Bessel van der Kolk) sur les liens entre corps et traumatismes.
• Articles :
◦ "How the Brain Rewires Itself" (Scientific American, 2014).
◦ "The Science of Changing Your Mind" (Nature, 2019).
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