26/10/2025
Nos cicatrices, miroirs de nos histoires
Nous portons tous des cicatrices. Certaines sont visibles, d’autres bien enfouies. Elles racontent une chute, une opération, un accouchement, un moment de vie difficile… Et parfois, bien plus que cela. Si notre peau guérit, il arrive que notre regard, lui, reste figé sur la trace. Honte, gêne, rejet : une cicatrice peut devenir un poids émotionnel.
Et si, au lieu de la combattre, on apprenait à l’écouter ? La kinésiologie, en tant qu’approche douce et globale, propose un chemin d’apaisement. Non pour faire disparaître la cicatrice, mais pour s’y reconnecter autrement, avec bienveillance. Dans cet article, explorons ensemble comment cette méthode peut nous aider à réconcilier le corps et l’âme.
Une cicatrice, c’est avant tout le signe que notre corps a guéri. Une coupure, une opération, une brûlure… La peau se referme, mais elle ne revient jamais tout à fait comme avant. Ce petit relief, cette zone plus claire ou plus foncée, c’est la mémoire visible d’un événement passé.
Il existe plusieurs types de cicatrices :
• Hypertrophiques : en relief, rouges ou épaisses, mais limitées à la zone initiale.
• Chéloïdes : elles débordent largement, sont souvent douloureuses ou démangent.
• Atrophiques : creusées ou en creux, comme dans le cas de certaines cicatrices d’acné.
• Blanches ou plates : discrètes, mais parfois encore sensibles au toucher.

Une cicatrice, c’est comme un chapitre d’un livre :
elle marque la fin d’une épreuve, mais elle en garde la trace.
Pour beaucoup, une cicatrice n’est pas qu’un souvenir. C’est une marque qui renvoie à un moment vulnérable : un accident de voiture, une chute, une agression, une maladie, une chirurgie lourde, une fausse couche, une césarienne… Derrière chaque cicatrice, il y a une histoire.
Et parfois, cette histoire n’a pas été digérée :
• Certaines personnes évitent de se regarder dans le miroir.
• D’autres cachent la zone, sans même en être conscientes.
• Il arrive aussi qu’on ressente de l’émotion (tristesse, colère, peur) rien qu’en touchant la cicatrice.
« Ces réactions sont naturelles. Elles montrent que le corps a guéri… mais que l’esprit, lui, a encore besoin de temps. »
Pourquoi ? Parce que les cicatrices ne laissent pas toujours une trace uniquement sur la peau. Les fascias (tissus conjonctifs qui enveloppent nos muscles et organes) et le système nerveux enregistrent les chocs physiques et émotionnels. Une cicatrice peut ainsi maintenir le corps en état d’alerte, générant des tensions, des compensations posturales, ou même des troubles du sommeil et de l’anxiété.

Les fascias sont comme des toiles d’araignée : ils relient tout notre corps.
Quand une zone est bloquée, c’est toute la structure qui en pâtit.
Source photo : https://www.cliniqueops.com/pathologies-posturales/l-interet-du-traitement-des-fascias-blog-article-155-fr.htm
Les tissus de notre corps conservent la trace des traumatismes, comme un disque dur qui enregistrerait chaque choc. Les fascias, en particulier, stockent les tensions physiques et émotionnelles, et peuvent perturber la communication entre le corps et le cerveau.
Exemple concret : Une cicatrice de césarienne ou d’accident peut, des années plus tard, limiter la mobilité, créer des déséquilibres posturaux, ou raviver des émotions liées à l’événement.

Une cicatrice, c’est une archive.
Elle raconte ce que le corps a vécu, mais aussi ce qu’il n’a pas pu exprimer.

Comment agir ?
La kinésiologie ne cherche pas à effacer la cicatrice, mais à en apaiser la charge émotionnelle et physique.
Voici comment :
• Evaluation du tonus musculaire pour identifier les blocages liés à la cicatrice.
• Travail sur les fascias, les émotions ou encore points d'acupressure pour libérer les tensions accumulées autour de la zone.
• Défusion neuronale pour aider le cerveau à « mettre à jour » la mémoire du traumatisme, pour que le corps cesse de réagir comme si le danger était toujours présente (le but est d'indiquer au cerveau qu'il est possible de réagir et d'agir différemment).
• Brain Gym : Des mouvements simples pour réactiver la plasticité cérébrale et restaurer une communication fluide entre le corps et l’esprit.

Bénéfices :
• Réduction des douleurs chroniques ou des sensations d’inconfort.
• Diminution du stress et de l’anxiété associés à la cicatrice.
• Retrouver une relation apaisée avec son corps.
Auto-observation :
• Prenez le temps de regarder et de toucher votre cicatrice, sans jugement.
• Observez les émotions ou sensations qui émergent : « À quel moment de ma vie cette marque me renvoie-t-elle ? »
Exercices doux :
• Respiration consciente : Posez une main sur la cicatrice, respirez profondément en visualisant la libération des tensions.
• Auto-massage : Avec une huile neutre, massez doucement la zone pour stimuler la circulation et la conscience corporelle.
Vos cicatrices font partie de votre histoire, mais elles ne définissent pas votre présent. Avec les bons outils, votre corps peut apprendre à porter ces traces avec légèreté.
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