13/10/2025
Le stress, c’est avant tout une capacité d’adaptation héritée de nos ancêtres. Un mécanisme archaïque, mais toujours aussi puissant. Pourtant, quand il s’emballe, il peut nous mener de l’alerte à l’épuisement, en passant par une résistance usante.
Décryptage des signaux que nous envoie notre corps, et pistes pour en sortir.
Le stress est avant tout un système archaïque, conçu pour nous permettre de s’adapter à notre environnement. Un héritage précieux de l’époque où nos ancêtres devaient chasser, fuir les prédateurs ou survivre dans un monde hostile. À l’origine, ce mécanisme était une question de vie ou de mort : face à un danger, le corps se préparait instantanément à lutter ou à fuir.
Pourtant, aujourd’hui, les menaces ont changé : plus de lions à affronter, mais des échéances professionnelles, des défis du quotidien ou des pressions sociales. Le problème ? Notre cerveau, lui, n’a pas évolué. Il réagit toujours comme si notre survie était en jeu, déclenchant la même cascade hormonale (cortisol, adrénaline)… même face à un simple email urgent ou une dispute en réunion.
Résultat ? Un système conçu pour nous sauver peut, s’il s’emballe, nous épuiser et ce selon 3 phases.

Face à un stress, notre organisme se met en état d’alerte : c’est la fameuse réaction de lutte ou de fuite dont le but est de trouver une solution face à la situation. Le corps sécrète des hormones (adrénaline, cortisol) pour nous préparer à agir.
Si nous trouvons une solution, le stress redescend.
Si nous restons sans action, ces hormones s’accumulent et intoxiquent peu à peu notre système. Résultat ? Nous passons à la phase suivante, sans même nous en rendre compte.
Le saviez-vous ? L’inaction face au stress prolonge la sécrétion hormonale et aggrave son impact. Agir, même modestement, permet souvent de briser ce cercle vicieux.

Notre corps puise dans ses réserves : acides gras essentiels (oméga-3, oméga-6), vitamines B… Des nutriments indispensables au bon fonctionnement cérébral. Plus la résistance dure, plus notre capacité à réfléchir s’amenuise. Nous prenons des raccourcis, créons des croyances limitantes (« Je n’y arriverai jamais »), et épuisons nos ressources.
Conséquence : une fatigue mentale qui brouille notre jugement et nous empêche de trouver des solutions durables. Le cortisol reste élevé, ce qui peut perturber le sommeil, la mémoire, la digestion et générer des angoisses.
À retenir : Manger équilibré (poissons gras, noix) et prendre des pauses permet de soutenir le cerveau pendant cette phase.

Le système nerveux parasympathique est mis à mal, ce qui déclenche des réactions inappropriées des fonctions organiques : insomnies, troubles digestifs, douleurs inexpliquées…
Le corps exprime ce que les mots ne peuvent plus dire. Pire : le stress chronique peut réorganiser nos connexions neuronales (phénomène de défusion neuronale), renforçant des schémas de pensée négatifs et des réactions physiques inappropriées.
Attention : Dans cette phase, les douleurs physiques (maux de tête, tensions musculaires) sont souvent le reflet d’un mal-être psychologique. Les antidouleurs soulagent sur le moment, mais ne règlent pas la cause.
Sous stress, le cortisol pousse le corps à chercher du sucre pour un boost rapide de dopamine. Problème : ce bien-être éphémère masque la peur et bloque l’action. Résultat ? On reste coincé dans un cycle de compensation, sans traiter la source du stress.
Alternative : Privilégiez les aliments riches en magnésium (chocolat noir, légumineuses) et en tryptophane (bananes, œufs) pour favoriser la production de sérotonine, l’hormone du bien-être.
• Bougez : Même une marche de 10 minutes réduit le cortisol.
• Respirez : La respiration ventrale rééquilibre le système nerveux.
• Défusion neuronale : En prenant conscience de nos pensées (« Je stresse » ≠ « Je suis stressé(e) »), on crée un espace pour agir différemment.
• Parlez-en : Verbaliser brise l’isolement et clarifie les solutions.
Le stress n’est pas une fatalité. En comprenant ses mécanismes, on peut réapprendre à écouter son corps et agir avant que la phase d’épuisement ne s’installe.

L'évaluation du tonus musculaire permet d'identifier les sources de stress et surtout de vous aider à vous en libérer en utilisant l'outil, le plus adapté pour vous, comme par exemple :
• Des mouvements doux et simples pour libérer les tensions et travailler sur la concentration (BrainGym, Réflexes archaïques)
• Des points d’acupressure pour apaiser le stress.
• Des essences florales comme les fleurs de Bach pour aider la gestion des émotions.
• Des visualisations pour aider à surmonter une peur ou un blocage.
• Défusion des pensées automatiques (« Je n’y arriverai jamais ») pour retrouver un mental clair.
• Un accompagnement pour vous aider à identifier les blocages invisibles (ex : peur inconsciente de l’autorité).
Le stress n’est pas une fatalité. Que vous soyez en phase d’alerte, de résistance ou d’épuisement, la kinésiologie offre des clés concrètes pour avancer.
Spécialisée dans la gestion du stress, de l’angoisse et des troubles du sommeil, je vous accompagne pour :

✅ Retrouver un sommeil profond
✅ Diminuer l’anxiété au quotidien
✅ Repartir avec des outils adaptés à VOTRE corps
25 route des coteaux
81500 TEULAT
07 81 32 49 80
contact@delphineassie.fr
Du lundi au vendredi : 10h30 - 19h
1 samedi sur 2 : 10h30 - 15h